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London (John Griffith, dit Jack) Écrivain américain

Publié le 01/04/2019

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London (John Griffith, dit Jack) Écrivain américain

 

* 12.1.1876, San Francisco, Californie + 22.11.1916, Glen Ellen, Californie Issu d'un milieu pauvre, il mène une vie de vagabond dès l'âge de treize ans. London est tour à tour vendeur de journaux, pêcheur, chercheur d'or, blanchisseur, marin, etc.

 

Autodidacte, il poursuit son éducation à travers la lecture de romanciers tels que Rudyard Kipling, et Robert Louis Stevenson, et de théoriciens comme Charles Darwin, Friedrich Nietzsche et Karl Marx. En 1903, \"L'Appel de la forêt\" lui vaut un premier succès qui sera suivi de peu par \"Le Loup des mers\" (1904) et \"Croc-Blanc\" (1905). Certains de ses romans s'inspirent fortement de sa propre vie (\"Martin Eden\", 1909 ; \"Le Cabaret de la dernière chance\", 1913). Dans la majeure partie de son oeuvre, l'action se déroule en Alaska ou dans le Pacifique. Jack London y décrit la lutte héroïque de ses personnages pour survivre, et les conditions de vie dramatiques des pauvres. Socialiste rebelle et passionné, l'écrivain est souvent en contradiction avec ses convictions politiques. Il dépeint un monde dominé par la race blanche et où le pouvoir est entre les mains du plus fort. Parallèlement, alors qu'il dénonce les dangers du capitalisme dans \"Le Peuple des abîmes\" (1903), il dépense son argent aussi vite qu'il le gagne. Son oeuvre, empreinte de réalisme, restera pourtant une référence dans la littérature américaine et internationale. Dépressif, alcoolique, usé par des difficultés d'ordre professionnel, il met fin à ses jours à l'âge de 40 ans.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)London (John Griffith , dit Jack), 1876-1916, né à San Francisco, écrivain américain.

Fils naturel d'un astrologue irlandais et d'une spirite yankee, Jack London marqua sa vie et son œuvre du sceau de l'aventure.

Issu d'une famille pauvre, il dut quitter l'école et commencer à travailler à 13 ans.

Il parcourut le monde en passant d'un métier à l'autre (vendeur de journaux, marin, cheminot, chercheur d'or au Klondike, etc.) jusqu'à ce qu'il décide, à 23 ans, de devenir écrivain.

C'est avec l'Appel de la forêt qu'il obtint en 1903 son premier triomphe. Les récits d'aventure qui suivirent confirmèrent ce succès et firent de London un écrivain très populaire.

Son œuvre considérable apparaît aujourd'hui quelque peu inégale. Le Loup des mers (1904) et Croc-Blanc (1905) sont encore parmi les romans les plus appréciés.

Des récits d'inspiration quasi autobiographique ( Martin Eden , 1909 ; le Cabaret de la dernière chance , 1913) figurent également au palmarès de l'auteur. Mondialement reconnu pour ses romans d'aventure, London a souvent été assimilé à un écrivain pour la jeunesse.

C'est oublier, entre autres, l'aspect politique de son œuvre.

Membre rebelle du parti socialiste, il a dénoncé les méfaits du capitalisme ( le Peuple des abîmes , 1903) et s'est fait le partisan de la révolution ( le Talon de fer , 1908).

Ses prises de position en faveur du peuple ne l'empêchèrent pas d'afficher son métier comme une entreprise commerciale dont il vanta les succès.

Extrémiste et passionné, il poursuivit ses vagabondages désordonnés jusqu'à la fin.

En proie à des crises d'alcoolisme et à des difficultés professionnelles, il se suicida en 1916. Le mythe américain. Renouant avec la tradition des conteurs, London figure parmi les grands écrivains américains.

La souplesse de son style et l'authenticité de ses pérégrinations confèrent à son œuvre un réalisme manifeste.

Elle est toutefois porteuse d'un imaginaire mythique (retour à la nature, lutte pour la vie) représentatif d'une certaine modernité.

Par-delà la ressemblance que London a toujours maintenue avec ses personnages, l'écrivain est devenu lui-même une figure participant pleinement de l'idéologie américaine de progrès.

Au demeurant, sa vie et son œuvre n'ont pas été sans influence sur le mouvement hippie.. »

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