Devoir de Philosophie

L'oeuvre de Montherlant

Publié le 26/12/2011

Extrait du document

montherlant

 

L'œuvre d'Henry de Montherlant échappe à un classement un peu rigoureux par genres. Romans, œuvres de fiction non théâtrales, poèmes en vers et en prose, essais artistiques, littéraires, politiques ou civiques voisinent souvent sous un titre commun. Les éditeurs ont pensé qu'une liste chronologique rendrait mieux compte d'une œuvre si diverse.

 

LA RELÈVE DU MATIN (1920)

LE SONGE (1922)

LES OLYMPIQUES. PREMIÈRE OLYMPIQUE : LE PARADIS

A L’OMBRE DES ÉPÉES. DEUXIÈME OLYMPIQUE : LES ONZE DEVANT LA PORTE DORÉE (1924)

CHANT FUNÈBRE POUR LES MORTS DE VERDUN (1924)

LES BESTIAIRES (1926)

AUX FONTAINES DU DÉSIR (1927)

LETTRE SUR LE SERVITEUR CHATIÉ (1927)

TROIS IMAGES DE L’ESPAGNE (1928)

EARINUS (TROISIÈME OLYMPIQUE) (1928)

POUR LE DÉLASSEMENT DE L’AUTEUR (1928)

UN DÉSIR FRUSTRÉ MIME L’AMOUR (1928)

LA PETITE INFANTE DE CASTILLE (1929)

L’EXIL (1929), théâtre

LE GÉNIE ET LES FUMISTERIES DU DIVIN (1929)

SOUS LES DRAPEAUX MORTS (1929)

HISPANO-MAURESQUE (1929)

POUR UNE VIERGE NOIRE (1930)

LE CHANT DES AMAZONES (1930)

MORS ET VITA (1932)

HISTOIRE NATURELLE IMAGINAIRE (1933)

AU PETIT MUTILÉ (1933)

ENCORE UN INSTANT DE BONHEUR (1934)

LES CÉLIBATAIRES (1934)

SERVICE INUTILE (1935)

IL Y A ENCORE DES PARADIS, IMAGES D’ALGER (1935)

PASIPHAE (1936), théâtre

LES JEUNES FILLES (1930)

PITIE POUR LES FEMMES (LES JEUNES FILLES II) (1936)

LE DÉMON DU BIEN (LES JEUNES FILLES III) (1937)

L’ÉQUINOXE DE SEPTEMBRE (1938)

LA POSSESSION DE SOI-MÊME (1938)

LES LÉPREUSES (LES JEUNES FILLES IV) (1939)

LE SOLSTICE DE JUIN (1941)

LA REINE MORTE (1942), théâtre

SUR LES FEMMES (1942)

FILS DE PERSONNE (1943), théâtre

FILS DES AUTRES (1944), théâtre

UN INCOMPRIS (1944), théâtre

D’AUJOURD’HUI ET DE TOUJOURS (1944)

NOTES DE LA GUERRE SÈCHE (1944)

CROIRE AUX AMES (1944)

UN VOYAGEUR SOLITAIRE EST UN DIABLE (1945)

MALATESTA (1946), théâtre

LA VIE AMOUREUSE DE MONSIEUR DE GUISCART (1945)

LA DÉESSE CYPRIS (1946)

LE MAITRE DE SANTIAGO (1947), théâtre

CARNETS XXIX - XXXV (19 FÉVRIER 1935 - 11 JANVIER 1939) (1947)

L’ÉVENTAIL DE FER (1947)

CARNETS XLII - XLIII (1er JANVIER 1942 - 31 DÉ­CEMBRE 1943) (1948)

L’ART ET LA VIE (1948)

DEMAIN IL FERA JOUR (1949), théâtre

SAINT-SIMON (1949)

L’ÉTOILE DU SOIR (1949)

PAGE D’AMOUR DE “ LA ROSE DE SABLE ” (1949)

CELLES QU’ON PREND DANS SES BRAS (1950), théâtre

NOTES SUR MON THÉÂTRE (1950)

COUPS DE SOLEIL (AFRIQUE, ANDALOUSIE) (1950)

LA VILLE DONT LE PRINCE EST UN ENFANT (1951), théâtre

L’INFINI EST DU COTÉ DE MALATESTA (1951)

UNE AVENTURE AU SAHARA (1951)

LA CUEILLEUSE DE BRANCHES (1951)

L’HISTOIRE D’AMOUR DE “ LA ROSE DE SABLE ” (1951)

ESPANA SAGRADA (1952)

LE FICHIER PARISIEN (1952)

LE PLAISIR ET LA PEUR (1952)

TEXTES SOUS UNE OCCUPATION (1953)

PORT-ROYAL (1954), théâtre

CARNETS XXII-XXVIII (23 AVRIL 1932 - 22 NO­VEMBRE 1934) (1955)

BROCELIANDE (1956), théâtre

LES AULIGNY (1956)

CARNETS XIX-XXI (19 NOVEMBRE   1930 - 22 NO­VEMBRE 1932) (1956)

LA MUSE LIBERTINE (1957)

DON JUAN (1958), théâtre

UN CARDINAL D’ESPAGNE (1960), théâtre

LE CHAOS ET LA NUIT (1963)

 

montherlant

« Montherlant (Henry de) 153 • Demain il fera jour ...

1949, ..

Celles qu'on prend dans ses bras ...

1950, • La Ville dont le prince est un enfant "• écrite en 1957 et jouée en 1967) et des pièces historiques inspirées de l'Espagne (• La Reine morte "• 1942, " Le Maitre de Santiago ...

1948, ..

Le Cardinal d'Espagne ...

1960) ou du classicisme français (« Port­ Royal ...

1954, • Don Juan ..

, 1958, "' La Guerre civile ...

1960).

4 En 1944, André·Malraux a écrit : «Les quatre écrivains français qui ont à l'étranger l'audience la plus étendue, Giono, Bernanos, Montherlant et moi-même, sont liés tous quatre à ce que l'on peut appeler la tradition héroïque de la France, la tradition cornélienne.

..

Ce souci de l'héroisme, qui, pour certains critiques, n'est qu'un souci littéraire, est confirmé par la légende qui entoure l'exis­ tence et l'activité d'Henry de Montherlant.

Les tenants du théâtre populaire ont dénoncé ce que ce stoïcisme et cette célébration du néant comportaient de fascination petite-bourgeoise pour l'échec.

Sollicité à la fin de la guerre de se présenter à l'Académie française, Monther­ lant a seulement accepté en 1955 d'être choisi spontané­ ment, sans faire acte de candidature.

/ 5 l'intérêt du public de Montherlant manifeste une per- sistance du goOt de la tradition et de la psychologie (« exprimer, avec le maximum de vérité, d'intensité et de profondeur un certain nombre de mouvements de l'âme humaine ») selon les modèles classiques auxquels J'au~ teur de " La Reine morte ,.

reproche toutefois le carac­ tère linéaire de leurs personnages.

Les siens sont contra­ dictoires et instables.

Ce théâtre de moraliste est aussi un théâtre de beau langage, aux formules hautaines et lapi­ daires.

• Je vous reproche de ne pas respirer à la hauteur où je respire "• dit don Ferrante à son fils dans ..

La Reine morte "· .,.

Voir aussi : Claudel, Comédie-Française.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles