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LITTERATURE: Jean Giraudoux

Publié le 26/10/2009

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Jean Giraudoux (1882 - 1944)    Diplomate et écrivain au style enchanteur, Giraudoux est un individualiste qu'on ne peut rattacher à aucune école. Dans son théâtre et surtout dans ses romans, il a créé un univers purement intérieur, libéré des contingences du quotidien.    Le diplomate.  Après des études classiques, l'École normale supérieure et un séjour en Allemagne, Giraudoux occupa un poste de lecteur de français à l'université de Harvard (1906). De retour en France, il se mit à écrire des nouvelles, puis il s'orienta vers la diplomatie. Blessé à deux reprises pendant la guerre, il reprit ensuite sa carrière administrative, tout en consacrant une partie de son temps à la création littéraire. Il fit paraître d'abord des nouvelles et des romans. En 1928, la rencontre de Louis Jouvet, qui contribua au succès de sa pièce Siegfried, le décida à écrire pour le théâtre. Commissaire à l'information en 1939, il quitta Paris au début de l'Occupation, pour y revenir deux ans plus tard.

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« La vie de Giraudoux UN PROVINCIAL D'ÉLITE Jean Giraudoux est né à Bellac en Haute-Vienne, le 29 octobre 1882.

Son père, LégerGiraudoux, est conducteur des Ponts etChaussées.

Sa mère, qui a la réputation d'unefemme de distinction, a nom Anne Lacoste.Jean est le deuxième enfant du couple.

Lepère ayant été nommé percepteur, la familleemménage à Pellevoisin où Jean Giraudouxfréquente cinq ans durant l'école communale.Excellent écolier, il part comme interne boursierau lycée de Châteauroux, ville dont il negardera pas un bon souvenir.

Il y découvrel'Antiquité grecque et latine, mais aussi le goûtdu travail bien fait.

Il est un très bon élève quiaccumule les prix et qu'on envoie trèslogiquement à Paris pour y poursuivre desétudes qui s'annoncent brillantes. Là encore, le jeune Giraudoux ne déçoit pas.Après son passage au lycée Lakanal à Sceaux,il réussit le concours d'entrée à l'École normalesupérieure de la rue d'Ulm en 1903.

y fait desolides études qu'il oriente vers l'Allemagnesous l'égide du professeur Andler, directeur dela section d'études germaniques.

Il obtient salicence en 1904 et part, comme le veulent lesrègles de l'École, pour un an en Allemagne. DE L'ALLEMAGNE À L'AMÉRIQUE Le jeune homme qui est parti en 1905 avecune bourse de préceptorat pour préparer unDiplôme d'études supérieures sera précepteurdans une famille princière à Heidelberg, hautlieu du romantisme allemand.

Mais l'étudiantGiraudoux n'est pas uniquement préoccupépar l'obtention d'un diplôme.

Ce qu'il découvreà Heidelberg, c'est un pays, une âme, unpeuple.

Il y découvre aussi une vocation, peut-être, déjà, celle d'une mission diplomatique quiunirait génie français et génie allemand.

Sansdoute est-il encore trop tôt.

L'Allemagne luiaura au moins inspiré Siegfried et le Limousin, son futur roman.

Puis Giraudoux, qui a renoncé à l'agrégation, se rend aux États- Unis comme lecteur de français à Harvard.

Là, il mène une vie assez libre dans un pays qui le fascine et qu'il évoquerapartiellement dans L'École des indifférents.

Lorsqu'il revient à Paris, en 1907, il fréquente essentiellement des gens de plume, écrivains et journalistes.

Il a en charge une chronique régulière dans le journal Le Matin.

Grâce à sa rencontre avec Bernard Grasset, l'éditeur, il réussit à faire publier en 1909 son premier ouvrage : Provinciales, dont Gide apprécie la facture originale. L'EXPÉRIENCE DE LA GUERRE Il est temps pour ce jeune homme de vingt-sept ans de songer à asseoir sa situation.

Sur les conseils de ses amis, ilpasse et réussit le concours des chancelleries — le « petit concours » — en 1910, faisant ainsi le premier pas vers unecarrière diplomatique même s'il y entre par la petite porte. Mais la guerre réclame le jeune vice-consul de troisième classe.

Giraudoux est mobilisé comme sergent et sa vie vas'enrichir d'une expérience essentielle.

Blessé deux fois, décoré après avoir été le premier écrivain cité pour faits deguerre, il est un guerrier qui n'aime pas la guerre.

En 1916, jeune sous-lieutenant, il fait partie d'une mission qui l'envoieau Portugal puis aux États-Unis, comme instructeur militaire. À son retour, il publie des souvenirs inspirés par la guerre : Lectures pour une ombre, Amica América, Adorable Clio.

Il se marie et il a un fils en 1919. de haut fonctionnaire, Giraudoux est resté un écrivain dont les romans, de 1917 à 1927, se sont succédés à un rythmesoutenu : Simon le pathétique, Suzanne et le Pacifique, Siegfried et le Limousin, Juliette au pays de hommes, Églantine. Giraudoux est un écrivain connu et reconnu. Pourtant le haut fonctionnaire est tombé en disgrâce après le conflit qui a opposé Poincaré et Berthelot.

Ayant réglé sescomptes dans Bella, il est placé en 1926 en position « hors cadre » pour une mission peu exaltante d'évaluation des dommages alliés en Turquie.. »

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