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LITTÉRATURE ESPAGNOLE : Du réalisme a nos jours - Post-Romantisme, Réalisme et Naturalisme

Publié le 24/10/2011

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José Maria de PEREDA (1833-1905) est le plus convaincu et le plus vigoureux des régionalistes. Député carliste après la révolution de 1868, il vécut essentiellement à Santander, où il reçut fréquemment son grand ami Galdos. Partisan du retour à la vie patriarcale, il la fait vivre dans ses Scènes de la Montagne, dans ses romans : Le Goût du Terroir, Vers les Sommets, Sotileza. « Naturaliste malgré lui «, dans l'aspect formel, la langue, la description détaillée, il suit les voies de la tradition et de la religion quant au contenu. Il fait une critique acerbe des estivants madrilènes de Santander dans Nuages d'Eté {1894). Il recherche les humbles, les pêcheurs de la côte dans Sotileza. Il va vers la polémique avec Le Célibataire (El Buey Suelto) réplique à « La Physiologie du Mariage « balzacienne, avec Don Gonzalo Gonzdlez de la Gonzalera, satire du caciquisme, et Tel Père tel Fils (De tai palo tai astilla), réplique à Gloria de Galdos.

« fit croire à une révolution dans l'art dramatique Dans son théâtre à effet et à thèse , il passe en revue les conséquences d'une idée trop stricte du devoir (Ou folie ou sainteté ), les méfaits de la calomnie (Le Grand Galérien) ou du liberti­ nage (Vie Joyeuse et Mort Triste), les défauts de la société capitaliste (Une Tache qui purifie), les laideurs de l'arrivisme (A Force de Ramper ).

Tous ces titres sont significatifs.

Toutes ces œuvres sont pleines de défauts et de faiblesses, mais elles font de l'effet, elles portent.

Le Dieu Fou est une de ses dernii •rcs œuvres les plus controver sées.

Eugenio SELLÉS et Leopoldo CANO furent ses émules et ses rivaux jusqu'à la venue au théâtre de Gald6s et de Benavente.

LE ROMAN DE LA DEUXIEME MOITIE DU XIXe SIECLE Le roman, bien sommeillant et discrédité depuis le xvu• siècle, se réveille avec le réalisme .

En liaison étroite avec les tableaux de mœurs de LARRA, Mesonero RoMANOS, Estébanez CALDERoN, il dérive surtou t au début du roman historique, du roman noir, du roman réaliste français et Partisan du retour è la vie patriarcale, José Maria de Pereda la fait vivre dane aee • Scènes de la Montagne • (Photo Roger-VIollet).

anglais; très vite, il ira puiser aux sources proprement hispaniqu es, du Quichotte et des romans picaresques et accusera son caractère régionaliste.

On a coutume de donner La Mouette (1849) de Fernân Caballero comme le début de la renaissance du roman, véritablement consolidé en 1870.

Cecilia BiiHL voN FABER (1796-1877).

alias Fernân Caballero , catholique et traditio· naliste, oppose la campagne idéalisée à la ville, lieu de perdition et siège des positivistes libé­ raux.

C'est essentiellement une « co s tumbrista », comme le seront Antonio de Trucba, Alarc6n et Pereda, à leurs débuts.

!\lais il existe alors une étroite connexion entre le roman ou le conte et le tableau de mœ urs (coslumbrista) .

ALARCON y Ariza (Pedro Antonio de, 1833-1891), politicien et journaliste, passa de la révolution et de l'anticléricalisme à un credo conservateur, de défenseur de la foi catholique.

Il laissa le Journal d'un Témoin de la Guerre d'Afrique, en 1859 (qui est un des premiers écrits d'un correspondant de guerre, semblable aux Episodes Militaires du Général Ros de Olano); des livres de voyage : De Madrid à Naples, Voyage en Espagne, La Alpujarra.

En matière de roman, c'est un « romantique attardé », qui se lance à. »

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