LITTERATURE: Charles Nodier
Publié le 26/10/2009
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Un maître de la fantasmagorie (1780-1844). Erudit, poète, entomologiste, herboriste, publiciste, grammairien, bibliophile, romancier, Charles Nodier est un découvreur infatigable. Une curiosité insatiable le pousse à explorer sans relâche les domaines les plus insolites et les plus étranges. Né à Besançon en 1780, il est élevé dans les principes révolutionnaires. Ce fils d'avocat montre une étonnante précocité. A 11 ans, il prononce plusieurs discours devant les amis de la Constitution de sa ville natale. Elève du naturaliste Girod de Chantrans, il publie à 18 ans une Dissertation sur l'usage des antennes des insectes. En 1802, il gagne Paris où ses romans et poèmes lui valent une certaine notoriété. Le Peintre de Salzbourg, journal des émotions d'un cœur souffrant préfigure le René de Chateaubriand. Nodier est emprisonné quelques mois pour avoir publié La Napoléone, une ode satirique dirigée contre le Premier consul. Puis il enseigne à Dole où il épouse Désirée Charve. Il publie Tristes ou Mélange tiré des tablettes d'un suicidé et son Dictionnaire raisonné des onomatopées. Il attire l'attention d'Herbert Croft, un philologue anglais excentrique qui l'engage pour quelque temps comme secrétaire. En veine d'exotisme, Nodier part pour l'Illyrie, y devient directeur du journal Le Télégraphe, est révoqué, recueille des "poèmes morlaques" et des histoires populaires de vampires. Revenu à Paris en 1815, il soutient les royalistes dans le Journal des débats et La Quotidienne; il publie son Histoire des sociétés secrètes dans l'armée.
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CHARLES NODIER
(1780-1844)
Le père des romantiques
Fils d'un ancien professeur devenu avocat, maire de
Besançon et président du tribunal, Nodier est élevé dans
les tumultes de la Révolution auxquels il participe malgré
son jeune âge.
Il fait des études approfondies, notamment
en sciences naturelles,
ce qui l'amène à s'intéresser de près
à l'entomologie.
Il est un temps bibliothécaire, mais
continue de faire de la politique, toujours de façon assez
subversive pour avoir quelques ennuis avec la police,
inquiète de
ce curieux républicain royaliste ! Après quelques
hésitations,
il s'installe à Paris et publie Stella ou les
Proscrits
(1802), puis le Peintre de Salzbourg (1803) dont
le lyrisme n'exclut pas la Napoléone (1800), une satire en
vers, et diverses menées contre
le régime qui ne le persécute
que qùelque temps.
Après avoir été
le secrétaire d'un
millionnaire anglais et donné ses Questions de littérature
légale
(1811), il part en Illyrie pour un poste de bibliothé
caire et de journaliste officiel : un voyage riche
en impres
sions
e>cotiques.
Les défaites napoléoniennes le ramènent à
Paris
Où il redevient journaliste tout en attendant des
changetnents qui ne tardent pas..
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