L'Illusion comique de Corneille Acte V, scène 5
Publié le 27/01/2013
Extrait du document
«
L'Illusion comique de Corneille
Acte V, scène 5
futur proche) "j'abandonne", "je vole" + hyperbole "je vole" qui traduit
l'empressement.
Reconnaissance de Pridamant envers Alcandre et son pourvoir : respect "grand
alcandre", "grand Mage" + question rhétorique " Quelles grâces ici ne vous dois-
je point rendre?" qui traduit la dette de Pridamant envers Alcandre.
II/ Un éloge du théâtre .
a) l'argumentation d'Alcandre : vers 1629 à 1640 + vers 1645 à 1670.
.
- Le théâtre est un art universel, permet de toucher tout le monde.
reçoit la
faveur de tous: "peuple", "grands", "tout le monde", "Roi", "les plus rares
esprits", "tous les bons esprits", "l'entretien de Paris, le souhait des provinces".
- Le théâtre est source de plaisir ("placere et docere" ou th éorie de Racine
selon laquelle la règle la plus importante au théâtre est de plaire).
"divertissment le plus doux de nos princes": superlatif + argument d'autorité.
Champ lexical du plaisir: "délices", "plaisir", "passe -temps", "douceurs",
"délassent", "ra vissent", "plaisir".
- Etre comédien est un métier qui rapporte des revenus importants =
l'argument le plus frappant est de voir sur scène les comédiens se partager la
recette! Cf le champ lexical de l'argent: "besoin", "gain", "restes",
"accomodements".
- Le théâtre est un art noble, source de gloire: "si difficile" (adverbe intensif
"si"), "noble métier", "il se fait admirer", "gloire", "haut rang d'honneur", "chacun
l'idolatre" + arguments d'autorité: le Roi (la noblesse) et les références
antiques.
b) le changement d'opinion de Pridamant.
Second retrournement de situation, suggère à l'intérieur du texte que
l'argumentation d'Alcandre est efficace.
Changement de vision sur le théâtre de la part de Pridamant.
Passe de la surprise liée à de la déception : "Mon fils comédien!", "Il est vrai que
d'abord mon âme s'est émue" à l'acceptation "Je n'ose plus m'en plaindre, et
vois trop de combien/ Le métier qu'il a pris est meilleur que le mien".
Comparatif
de supériorité traduit la bénédiction de Pridamant enve rs la profession choisie
par son fils.
Reconnaissance de son erreur et de son ignorance: "J'ai cru la comédie au
point où je l'ai vue": verbe modalisateur "croire" + "J'en ignorais l'éclat, l'utilité,
l'appas": rythme ternaire avec accumulation de termes mélioratifs; "ne la
connaissant pas": utilisation de la négation.
Conclusion: "Clindor a trop bien fait"..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Lecture Analytique n°6 - L'illusion Comique, de Corneille Acte II - Scène 2
- L'illusion comique de Corneille Acte V, Scène 5
- L'illusion comique de Pierre Corneille ; Acte I - Scène 2
- Commentaire de l'acte I, scène 1 de l'Illusion comique, de Pierre Corneille.
- L'Illusion Comique (1636), Acte II, Scène 4 Pierre Corneille : Comment cette scène met-elle en évidence l'essence de la comédie ?