L'ile des esclaves scène 3 de Marivaux (analyse linéaire)

« Commentaire Francais l’ile des esclaves de marivaux scene 3 plan Introduction Axe 1 Le portrait d’Euphrosine paragraphe 1 Narcissique paragraphe 2 une femme superficielle et changeante transition synthèse axe1 et annonce axe2 Axe 2 La satire d’une sociéte paragraphe 1 des paroles vives et emportées paragraphe 2 l’expression d’une rancoeur transition synthèse axe2 et annonce axe3 Axe 3 Le theatre dans le theatre = mise en abyme paragraphe 1 une enociation hybride paragraphe 2 une dimension spectaculaire Conclusion commentaire L’utopie est un genre littéraire qui s’est développé au fil des siècles dans le but de dénoncer les injustices et les dérives de leur temps.

C’est ainsi que dans L’île des esclaves de Marivaux, des esclaves vont échanger leur rôle avec leur maître.

Cela va dénoncer les inégalités au XVIIIe siècle. Dans la scène 3, Trivelin demande à Cléanthis de décrire l’attitude de sa maîtresse Euphrosine afin qu’elle puisse corriger ses erreurs.

L’ancienne esclave décrit sa maitresse avec exagération et en se moquant.

C’est ainsi que l’on peut se demander comment les inégalités entre esclaves et maîtres sont-elles illustrées dans cette scène.

Nous étudierons donc le portrait d’Euphrosine fait par Cléanthis, la satire d’une société et enfin le théâtre dans le théâtre. passer 2 lignes Premièrement, Cléanthis fait le portrait d’Euphrosine. Tout d’abord, on comprend qu’Euphrosine est narcissique.

En effet, Cléanthis décris sa maîtresse comme « Vaine, minaudière et coquette ».

Cette énumération fait donc un résumé du portrait d’Euphrosine qui la caractérise négativement.

Le polyptote dans « ah qu’on m’apporte un miroir » « on se mire » démontre qu’Euphrosine est éprise de son image et narcissique.

En employant la 1ere personne et un vocabulaire concernant le physique, « comme me voila faite, que je suis mal bâtie » l’ancienne esclave parodie sa maîtresse en exagérant, cette dernières est donc personne concentrée sur le physique. passer 2 lignes Euphrosine est également une femme superficielle et changeante.

On le comprend d’abord avec des antithèses énumérées, « Madame se tait, madame parle...triste...gaie: silence, discours… tristesste et joie ».

C’est une femme dont l’humeur change perpétuellement, elle est versatile.

Elle utilise aussi le champ lexical du physique dans « des yeux battus, un teint fatigué », cela appuie sur le faite qu’elle accorde une grande importance aux apparences avec un vocabulaire dépréciatif, elle est obnubilée par son physique.

Elle utilise une hyperbole mensongère « J’ai perdu le sommeil il y a huit jours que je n’ai fermé l’oeil, je n’ose pas me montrer,je fais peur » pour insister sur le fait que pour elle, la seule chose importante est son apparence, elle est futile et ne s’intéresse qu’à des choses vaines et n’est pas sincère. passer une ligne On peut affirmer qu’Euphrosine est une personne narcissique, superficielle et changeante. Maintenant nous allons voir que cette pièce a un ton parodique et même comique. passer une ligne Deuxièmement, nous allons voir la satire d’une société. D’abord, les paroles de Cléanthis sont vives et emportées.

En effet, la vivacité du discours traduis sa colère, « En quoi ? Partout, à toute heure, en tous lieux ; je vous ai dit de m’interroger ; mais par ou commencer.... »