«L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse. Ce qui seul s'évanouit rapidement, c'est le divertissement que procure la chose nouvelle. Reste son apport permanent : mais celui-là ne se livre pas sans effort à la jouissance superficielle. » Claude-Edmonde Magny. Commentez et, si vous le jugez bon, discutez cet avertissement au lecteur, en vous appuyant sur des ex
Publié le 16/03/2010
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Les grandes œuvres littéraires sont pour le lecteur une importante source de richesse. Cette mine de connaissances et de savoir ne peut s'épuiser au bout de quelques lectures. Le divertissement que procure un bon livre peut être éphémère, mais les enseignements que l'on peut en extraire doivent être le fruit de nombreuses lectures et d'un effort de la part du lecteur : c'est ce que pense Claude-Edmonde Magny. Comment plusieurs lectures d'une même œuvre peuvent-elles continuellement enrichir le lecteur ? Celui-ci ne risque-t-il pas de cette façon de trouver la littérature rebutante et de restreindre sa façon de penser par le peu d'auteurs qu'il aura le temps de découvrir?
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- «Ses romans dressent les uns à côté et en face des autres (bien souvent aussi, au moins pour finir, les uns contre les autres) des personnages dont chacun est une existence unique, enfermée parfois malgré elle dans sa différence foncièrement impuissante à faire société avec les autres» (Claude-Edmonde Magny, Esprit, 1948). En vous appuyant sur des exemples précis, commentez ces propos de C.-E. Magny sur les romans de Malraux.
- «Ses romans dressent les uns à côté et en face des autres (bien souvent aussi, au moins pour finir, les uns contre les autres) des personnages dont chacun est une existence unique, enfermée parfois malgré elle dans sa différence foncièrement impuissante à faire société avec les autres» (Claude-Edmonde Magny, Esprit, 1948). En vous appuyant sur des exemples précis, commentez ces propos de C.-E. Magny sur les romans de Malraux.
- « Les livres sont pour moi plutôt des amis que des serviteurs ou des maîtres. » Commentez et au besoin discutez cette affirmation de l’écrivain contemporain Claude Roy(1915-1999), en vous appuyant sur des arguments et des exemples tirés de votre expérience de lecteur.
- Montherlant écrit dans ses Carnets « Le temps use les oeuvres littéraires ; les chefs-d'oeuvre même, quoi qu'on en dise. » Expliquez et éventuellement discutez ce propos en exprimant votre opinion personnelle et en vous appuyant sur des exemples précis tirés de vos lectures.