L'Horloge Charles Baudelaire (commentaire)
Publié le 10/12/2011
Extrait du document
Le poème l'horloge est extrait du recueil de Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose également connue sous le nom Spleen de Paris publié en 1869. Le poète reprend certains thèmes déjà présents dans Les fleurs du mal, c'est le cas de l'horloge I/ A la fois prose et poésie A/ De la prose... Dans ce poème en prose il y a une absence volontaire de notation poétique. Poème est simplement une narration rigoureuse avec des descriptions détaillées comme dans la troisième strophe où le narrateur décrit parfaitement ce qu'il voit à travers les yeux de la belle Féline. Utulisation langage courant et simple.( oublié sa montre «, « banlieue de Nankin «, « petit garçon «, « le gamin «, « comme on dit dans le blanc des yeux «, « pas encore tout à fait midi )
«
être ? » Le mot « être » reste mystérieux et peut à la fois faire référence à l'être humain, donc la femme, ou à l'êtrevivant, le chat.Dans la troisième strophe, le narrateur compare la situation de départ « tenant dans ses bras un fort gros chat »avec son propre vécu « pour moi si je me penche vers la belle féline »De cette comparaison, en sort que les chinois voient dans les yeux des chats l'heure, contrairement au narrateur quilui voit dans les yeux de la belle féline, femme dont l'ambivalence est comparé à celle du chat, l'Eternité.
B/ La victoire sur le temps...
Le temps semble s'arrêter dans les profondeurs du regard de la femme commenous montrent les phrases : « au fond de ses yeux adorables », « mon regard repose sur ce délicieux cadran ».
Lemot cadran rappelle l'horloge mais peut également faire référence au contour des yeux de la belle féline.Le narrateur lit dans le regard de la femme aimé l'absence du temps.
De plus, à travers la phrase : « que ce soit lanuit, que ce soit le jour, dans la pleine lumière ou dans l'ombre opaque, la construction en chiasme nous montre ladisparition des éléments temporels, il y a la fusion de la nuit et du jour, de la lumière et de l'ombre.
Nous voyons uneheure stable, figée « sans division de minutes ni de seconde ».Il y a également la fusion de l'espace et du temps « une heure vaste, solennelle, grande comme l'espace »Pour être heureux et connaître le bonheur, le temps doit s'arrêter, la troisième strophe nous montre l'éternisation dubonheur.
Le narrateur imagine une heure immobile où l'on ne soucierait plus de temps qui passe.A la fin de la strophe 4, il y a une juxtaposition qui superpose l'heure qui est mesurable à l'Eternité.
Les deux verbesqui compose cette phrase : « je vois, il est » marque la victoire sur le temps.
C/ ...
pendant quelques instants
La fin de la troisième strophe et la quatrième strophe, nous montre que le temps n'est pas tout à fait arrêté.
Eneffet, en fin de strophe trois, il y a un paradoxe frappant entre l'éternité avec « l'heure immobile » et la fuite dutemps, soudaine et rapide.Le doute et la crainte persistent.
La conscience morale du narrateur apparaît sous l'aspect importun, le géniemalhonnête et intolérant et le démon du contretemps viennent accabler de reproches « le mortel prodigue etfainéant ».
Et qui rappelle au passage le côté mortelle du narrateur et de l'homme ce qui montre que le tempsdéfilera toujours et ne pourra pas s'arrêter.
III/ La chute inattendue.A/ L'ironie
La dernière strophe est un retour au présent et présente le destinataire qui, ici, est « Madame ».Dans cette strophe, il détruit ironiquement son poème en abordant le thème de la sincérité et de l'artifice dans lesrelations et dans la création.
En effet, le narrateur confesse que ce n'était qu'un madrigal.
Ici ce mot peut avoirdeux significations, il peut d'une part faire référence aux paroles de galanterie qu'on adresse aux femmes et ce senslà associé au mot « emphatique » crée un manque de sincérité aussi bien du narrateur que de la femme.
En effet ilmontre que la nature de la femme est associé à un manque de sincérité comme la phrase nous le montre : « aussiemphatique que vous-même ».
Cette phrase étant dit de manière ironique.
Il y a également une auto critique avecl'adverbe « vraiment » qui souligne de façon ironique la phrase interro-négative « n'est-ce pas » et l'adjectif «méritoire »
Mais il y a également le coté artificiel du narrateur qui a crée tout cela qui peut être ironique.
B/ L'imagination
Le poète termine son poème par une strophe qui a valeur de chute.
En effet cette chute est marquée par le motmadrigal qui a pour deuxième sens, une courte pièce de poésie.
On peut donc en conclure que le récit évoquéprécédemment était inventé, brodé.L'imagination, joue en effet, un rôle important dans la les poèmes de Baudelaire.
Pour lui, l'imagination est « reinedes facultés ».
Elle permet à l'esprit angoissé par le réel de se projeter dans le surréel, l'imagination.Sans imagination, il ne peut y avoir de création.
Pour conclure, le poème traite à la fois de l'angoisse que crée le temps à travers la création d'un récit imaginé, cequi remet en cause la notion de sincérité et d'artifice mais ces notions sont également applicable aux hommes etaux femmes dans leurs relations amoureuses.Ce poème montre également que la femme est souvent au coeur de tout, qu'elle permet la délivrance, que ses yeuxreflète l'éternité à condition que celle-ci soit sincère.
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