L’HISTOIRE DU THÉÂTRE (Rappel)
Publié le 20/03/2022
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LE THÉÂTRE LATIN : Il plagie largement le théâtre grec. Les spectacles, comédie comme tragédie, s’organisent de la même façon (un prologue, plusieurs épisodes et un épilogue). Plaute, Térence et Sénèque en sont les auteurs les plus illustres. LE THÉÂTRE MÉDIÉVAL : Il est abondant et varié. Théâtre sacré et théâtre profane cohabitent. Le théâtre sacré : Il naît des besoins de la pastorale. On retient surtout les mystères qui retracent l’Histoire sainte et qui renaîtra au XXème siècle avec Paul Claudel dans L’Annonce faite à Marie. Le théâtre profane : Il est d’inspiration comique et se joue sous différentes formes : - La farce met en scène deux personnages qui se disputent et en viennent aux coups. Elle s’articule toujours autour du même schéma d’un bon tour joué à une dupe (spectacle comique que Molière reprendra). - La sotie met en cause la société et ses institutions. C’est un théâtre comique et engagé. - La moralité a un caractère plus didactique. II. LE THÉÂTRE AU XVIIème SIÈCLE Le Grand siècle, l’époque la plus brillante du théâtre français, est profondément marqué par l’héritage antique. Les auteurs composent leurs pièces en utilisant les règles des Anciens. La poétique d’Aristote offre une réflexion et est à l’origine des règles de ce théâtre et tous les dramaturges s’y référent. LES RÈGLES DU THÉÂTRE CLASSIQUE : La principale règle est d’instruire et de plaire et toutes les autres servent celle-là. Petit à petit s’élabore une doctrine classique que Boileau théorisera après coup dans son Art poétique. La séparation des genres : comédie et tragédie sont bien distinctes d’autant que la comédie est toujours considérée comme dangereuse par l’Église. Cette distinction vient des Anciens et n’existe pas à l’étranger. La vraisemblance : le théâtre est un art de l’imitation. « Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable / Le vrai peut quelque fois n’être pas vraisemblable » (Boileau). La bienséance : les spectacles ne doivent pas être choquant. On proscrit donc les meurtres, les duels, les tenues légères … et ces épisodes qui ne peuvent être représentés sont racontés. Les trois unités : « Qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli / Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli » (Boileau). Elles découlent de la règle de vraisemblance : le temps de l’histoire doit se rapprocher le plus possible du temps du spectacle. Par conséquent, il ne peut excéder 24 heures, et de ce fait il doit se dérouler dans un seul lieu. De plus, l’action doit se concentrer sur un événement majeur. LES DEUX GENRES DU THÉÂTRE CLASSIQUE : LA TRAGÉDIE : les deux principaux auteurs sont Pierre CORNEILLE et Jean RACINE. Elle met en scène des personnages illustres (princes, rois, dieux) qui vivent des événements exceptionnels mais vraisemblables. La tragédie dénoue sous nos yeux une crise dont l’issue est presque toujours sanglante car la fatalité des dieux ou des passions conduit les personnages à leur perte. Elle respecte la règle des 3 unités, les bienséances, dans un style noble et en alexandrins. Elle a une finalité moralisatrice plus ou moins nette ; il s’agit de travailler à l’édification du public. LA COMÉDIE : le principal auteur est MOLIERE Elle emprunte ses sujets à la vie ordinaire ; les personnages sont souvent très typés, voire stéréotypés (valet débrouillard ; jeune ingénue …). Son style est volontiers familier et utilise souvent la prose.
«
L’HISTOIRE DU THÉÂTRE
(Rappel)
DÉFINITION D’UN GENRE
Autant la définition du roman pose problème, autant celle du théâtre paraît aisée de
prime abord.
Étymologiquement, le mot « théâtre » vient du grec théâtron désignant l’enceinte
réservée aux spectateurs dans les théâtres antiques (originellement, le lieu d’où l’on
regarde).
Le
terme désigne selon le Robert :
L’édifice construit en vue de représentations dramatiques de tout genre.
L’entreprise de spectacles dramatiques.
L’art visant à représenter devant un public une suite d’événements ou d’actions par
des personnages vivant et parlant.
L’ensemble des œuvres dramatiques d’un auteur ou d’une période.
Le théâtre occidental est issu, pour une large part, du théâtre antique et plus
particulièrement du théâtre grec qui a fourni des structures, des formes et des mythes
toujours productifs aujourd’hui.
LA GENÈSE DU GENRE
L’origine religieuse : Le théâtre grec est né des fêtes données en l’honneur de
Dionysos.
Un poème lyrique était chanté et dansé en l’honneur du dieu du vin par le
chœur autour de l’autel.
La portée politique : À partir de 534 av JC, ces fêtes devinrent nationales et les
représentations théâtrales étaient un moyen de faire participer tout un peuple à la
célébration d’un passé légendaire.
Le théâtre devint alors l’expression d’une culture
populaire.
I.
AVANT LE XVIIème SIÈCLE
LE THÉÂTRE GREC : Il a engendré la tragédie et la comédie.
La tragédie :
La structure : la pièce comportait un prologue (où était rappelée la légende), un
parodos (entrée du chœur), des épisodes (divisés en cinq parties), l’exodos (sortie
du chœur).
Les grands thèmes : ils ne sont pas spécifiquement liés au culte de Dionysos.
Elle
reprend les légendes et les grands mythes (la guerre de Troie, les conflits de
Atrides, les malheurs d’Œdipe, la malédiction pesant sur une lignée comme celle
de Phèdre …)
Les grands auteurs sont Eschyle, Sophocle et Euripide (tous entre 500 et
400 avant JC).
La comédie :.
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