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LEXIQUE LITTERAIRE

Publié le 04/10/2013

Extrait du document

 

Adjuvant : l'un des actants ou forces agissantes (êtres animés, objets,

notions) qui, dans un roman ou une pièce de théâtre, déterminent

l'intrigue; par exemple dans Le Grand Meaulnes, outre les principaux

personnages, l'amour et la recherche d'une réalité secrète. L' «adjuvant«

aide le «sujet« dans sa quête : c'est le cas de François Seurel.

Allitération: répétition d'un même phonème consonantique en prose ou

en poésie. Ex. : « U nftais parjùm sortait des touffes d'asphodèles« (Hugo).

Assonance : répétition d'un même phonème vocalique, et plus particulièrement

de la dernière voyelle accentuée du vers. Ex. : «Je fais souvent ce

rêve étrange et pénétrant« (Verlaine).

Champ lexical: ensemble des mots d'un texte se rapportant à un domaine

donné de la réalité. Ex. : le champ lexical de la mine dans Germinal de

Zola.

Champ sémantique : ensemble des sens que revêt un mot dans un texte

donné. Ex. : le champ sémantique du mot «flamme« dans Alcools d' Apollinaire.

Comparaison : figure de rhétorique qui établit un rapport explicite d'analogie,

au moyen d'un lien grammatical (le plus souvent «comme«), entre

deux termes. Ex. : «Elle a passé, la jeune fille / Vive et preste comme un

oiseau« (Nerval).

Connotation : désigne tout ce qu'un terme peut évoquer en plus de son

sens propre. Ce pouvoir de suggestion importe beaucoup dans un texte

littéraire, où il dépend du contexte dans lequel il est employé. Le sens

connoté varie suivant les personnes, les époques, etc.

Dénotation : sens invariant et non subjectif d'un mot, donné par le dictionnaire.

Discours : désigne dans la linguistique moderne un énoncé où l'auteur

manifeste sa subjectivité sous une forme quelconque.

Discursif: adjectif correspondant à «discours«.

Énoncé : désigne le texte écrit sans aucune référence aux éléments qui ont

contribué à sa production.

Énonciation: désigne l'ensemble des éléments qui influent sur la manière

de produire un énoncé (lieu, époque, situation du narrateur. .. ).

Fantastique : on parle de fantastique dans un récit quand les événements

ou les personnages sont présentés d'une façon suffisamment ambiguë pour

que le lecteur hésite entre une explication rationnelle et une explication

surnaturelle.

Figures : procédés stylistiques employés dans un texte, par exemple la

métaphore.

Humour: forme d'esprit qui consiste à présenter la réalité de manière à en

souligner les aspects comiques ou insolites. Ex. : la vision humoristique de

la guerre dans Candide.

Hyperbole : figure de style qui consiste à mettre en relief une idée par une

expression exagérée. Ex. : «Rome entière noyée au sang de ses enfants«

12 (Corneille).

Image : procédé littéraire qui consiste à remplacer un terme par un autre,

qui entretient avec lui un rapport analogique lié à la sensibilité de !'écrivain

et du lecteur. L'image peut être une comparaison ou une métaphore.

lntertextualité : phénomène désignant les relations existant entre un texte

et d'autres textes contemporains ou antérieurs.

Ironie (étymologiquement «action d'interroger«): manière de se moquer

de quelqu'un ou de quelque chose, en disant le contraire de ce que l'on

veut faire entendre. Ex. : Montesquieu, dans L 'Esprit des lois, feint de

soutenir l'esclavagisme pour mieux le dénoncer.

Leitmotiv (plur. leitmotive) : par analogie avec l'écriture musicale désigne

une phrase, une formule qui revient à maintes reprises.

Lyrique: désigne à l'origine une poésie chantée avec accompagnement à la

lyre, puis un registre littéraire qui manifeste des sentiments intimes au

moyen de procédés propres à communiquer au lecteur l'émotion de !'écrivain.

Merveilleux : registre littéraire tendant à provoquer un sentiment d'admiration

étonnée, et recourant à des éléments qui reposent sur le surnaturel.

Métaphore : figure de rhétorique qui consiste à désigner une idée ou un

objet par un mot qui convient à une autre idée ou à un autre objet, en

vertu d'un rapport d'analogie ou de ressemblance. Ex. : «Le pâtre promontoire

au chapeau de nuées« (Hugo).

Métonymie : figure de rhétorique fondée sur la désignation d'une idée ou

d'un objet par un terme s'appliquant à une autre idée ou à un autre objet,

unis aux premiers par un rapport de contiguïté. Ex. : «Neptune«, pour

désigner la mer; «une voile«, poùr désigner un voilier.

Mythe: 1. Récit des temps fabuleux et héroïques, d'origine populaire et de

signification symbolique (par exemple, le mythe d'Orphée); 2. Allégorie

destinée à présenter une idée abstraite en philosophie (par exemple, le

mythe de la Caverne dans La République de Platon).

Parataxe : procédé syntaxique qui consiste à seulement coordonner les

propositions ou à les juxtaposer (parataxe asyndétique). Ex. : « Arrias a

tout lu, tout vu, il veut le persuader ainsi« (La Bruyère). Le procédé

inverse est l'« hypotaxe «, qui marque les rapports logiques entre propositions

par un lien de subordination.

Prosodie : règles concernant les caractères quantitatifs (durée) et mélodiques

des sons dans la poésie.

Récurrent : qui se répète souvent. Ce phénomène peut révéler les signes

obsessionnels d'une oeuvre. Ex. : l'eau et la boue dans les romans de

Bernanos.

Registre : façon de faire percevoir le réel dans un texte. Ex. : le comique, le

tragique, le fantastique, l'épique, etc.

Signe, signifiant, signifié : le signe est la combinaison indissociable du

signifiant, suite de phonèmes, de lettres, qui constitue la réalité matérielle

du mot, et du signifié, contenu sémantique correspondant.

Surréalisme : terme forgé par Apollinaire et repris par André Breton en

1924, qui désigne à la fois un mouvement intellectuel révolutionnaire

(dont les membres se proposaient d'éveiller l'homme à une nouvelle

perception des choses par le rejet des préoccupations esthétiques et

morales et par l'exploitation des virtualités de la pensée) et ses procédés de création et d'expression. -

LEXIQUE

-Syllepse (de sens) : figure par laquelle un mot est employé à la fois au sens

propre et au sens figuré. Ex. : «Vaincu, chargé de fers, de regrets consumé,

/Brûlé de plus de feux que je n'en allumai« (Racine), où« feux« désigne à

la fois les incendies et la passion amoureuse.

Symbole : image ou objet qui représente une réalité abstraite. Ex. : la

colombe est le symbole de la paix. Quand cette représentation se fait par

une suite d'éléments descriptifs ou narratifs qui correspondent terme à

terme à ce qu'ils évoquent, on parle d'«allégorie«. Ex. : les allégories du

Roman de la Rose.

« qui entretient avec lui un rapport analogique lié à la sensibilité de !'écri­ vain et du lecteur.

L'image peut être une comparaison ou une métaphore.

lntertextualité : phénomène désignant les relations existant entre un texte et d'autres textes contemporains ou antérieurs.

Ironie (étymologiquement «action d'interroger»): manière de se moquer de quelqu'un ou de quelque chose, en disant le contraire de ce que l'on veut faire entendre.

Ex.

: Montesquieu, dans L 'Esprit des lois, feint de soutenir l'esclavagisme pour mieux le dénoncer.

Leitmotiv (plur.

leitmotive) : par analogie avec l'écriture musicale désigne une phrase, une formule qui revient à maintes reprises.

Lyrique: désigne à l'origine une poésie chantée avec accompagnement à la lyre, puis un registre littéraire qui manifeste des sentiments intimes au moyen de procédés propres à communiquer au lecteur l'émotion de !'écri­ vain.

Merveilleux : registre littéraire tendant à provoquer un sentiment d'ad­ miration étonnée, et recourant à des éléments qui reposent sur le surnatu­ rel.

Métaphore : figure de rhétorique qui consiste à désigner une idée ou un objet par un mot qui convient à une autre idée ou à un autre objet, en vertu d'un rapport d'analogie ou de ressemblance.

Ex.

: «Le pâtre pro­ montoire au chapeau de nuées» (Hugo).

Métonymie : figure de rhétorique fondée sur la désignation d'une idée ou d'un objet par un terme s'appliquant à une autre idée ou à un autre objet, unis aux premiers par un rapport de contiguïté.

Ex.

: «Neptune», pour désigner la mer; «une voile», poùr désigner un voilier.

Mythe: 1.

Récit des temps fabuleux et héroïques, d'origine populaire et de signification symbolique (par exemple, le mythe d'Orphée); 2.

Allégorie destinée à présenter une idée abstraite en philosophie (par exemple, le mythe de la Caverne dans La République de Platon).

Parataxe : procédé syntaxique qui consiste à seulement coordonner les propositions ou à les juxtaposer (parataxe asyndétique).

Ex.

: « Arrias a tout lu, tout vu, il veut le persuader ainsi» (La Bruyère).

Le procédé inverse est l'« hypotaxe », qui marque les rapports logiques entre proposi­ tions par un lien de subordination.

Prosodie : règles concernant les caractères quantitatifs (durée) et mélo­ diques des sons dans la poésie.

Récurrent : qui se répète souvent.

Ce phénomène peut révéler les signes obsessionnels d'une œuvre.

Ex.

: l'eau et la boue dans les romans de Bernanos.

Registre : façon de faire percevoir le réel dans un texte.

Ex.

: le comique, le tragique, le fantastique, l'épique, etc.

Signe, signifiant, signifié : le signe est la combinaison indissociable du signifiant, suite de phonèmes, de lettres, qui constitue la réalité matérielle du mot, et du signifié, contenu sémantique correspondant.

Surréalisme : terme forgé par Apollinaire et repris par André Breton en 1924, qui désigne à la fois un mouvement intellectuel révolutionnaire (dont les membres se proposaient d'éveiller l'homme à une nouvelle perception des choses par le rejet des préoccupations esthétiques et morales et par l'exploitation des virtualités de la pensée) et ses procédés de création et d'expression.. »

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