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L'éventration du Voreux par Souvarine : Septième partie, chapitre II (Germinal de Zola)

Publié le 20/11/2012

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germinal

La faim n'est pas seulement l'expression d'un besoin vital de nourriture, dont la privation entraîne la mort par inanition, comme c'est le cas d' Alzire ; elle comporte également une demande de vie et d'amour, dont la privation déclenche, outre la frustration, une agression destructrice. Compte tenu de la constance avec laquelle cette pulsion, à la fois physiologique et psychique, se manifeste, il ne faut pas être surpris de constater que l'agression, consécutive au manque, puisse prendre un caractère persécuteur, tant chez les mineurs, pris individuellement, qu'au sein de la collectivité affamée.

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« L'éventration du Vereux par Souvarine • 157 mer ignorée, insondable, roulant ses flots noirs, à plus de trois cents mètres du soleil.

D'ordinaire, les cuvelages tenaient bon, sous la pression énorme.>> Septième partie, chapitre Il.

Les ingénieurs et les mineurs se prémunissent contre le danger en veillant à l'état du cuvelage ainsi qu'à celui des ga­ leries, où l'on installe des charpentes de soutènement (le «boisage »,trop négligé par les haveurs, qui creusent la veine de charbon).

Souvarine s'attaque au cuvelage pour libérer, contre le puits du Voreux, les forces irrésistibles de la terre et de l'eau; ce faisant, il doit descendre à 374 rn, c'est-à-dire à 180 rn du fond.

Il s'en prend, en fait, à la bête malfaisante, qu'il frappe frénétiquement à la gueule et au ventre, comme s'il pouvait at­ teindre, de la sorte, les forces vives du monstre.

TEXTE. »

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