Lettres Persannes (Lettre XXX) de Montesquieu - commentaire

« se rapproche du discours argumentatif des oiseaux.Le texte de Montesquieu est du genre épistolaire puisqu'il s'agit de lettres et contrairement au plaidoyer de Cyranode Bergerac la scène est décrite à travers les yeux de l'étranger : du Persan.Le texte de Fédéric Brown est plutôt du genre romanesque Le point de vue des trois textes du corpus est différent.

En effet dans le premier texte ce sont les oiseaux quiparlent nous sommes donc en présence d'une focalisation interne.

Dans le texte de Montesquieu c'est l'étranger quiparle et à travers lui Montesquieu se permet la critique des Parisiens : il s'agit également d'une focalisation internepuisque nous trouvons un narrateur personnage.Pour finir dans le texte de Brown il s'agit d'un narrateur externe mais le point de vue est omniscient et interne carles sentiments de l'extra-terrestre sont décrits « il avait faim et il était gelé » l.1 - La critique est rendue possible dans ces trois textes grâce à la critique du peuple et la force qu'il exerce par sonnombre sur la différence de ces étrangers.Le lecteur remet alors en cause le genre humain et se remet donc en cause lui même. Dans ces trois textes la critique est rendue possible par l'absurde.

En effet dans le plaidoyer de Cyrano deBERGERAC le discours des oiseaux protestants contre leur extermination par l'être humain est absurde puisqu'unoiseau ne parle pas et que les hommes ont toujours été des prédateurs pour les oiseaux.Dans le second texte le comportement des Parisiens apparait comme absurde puisqu'ils sont intrigués par un hommeseulement lorsque celui-ci porte son habit persan.

En effet surpris de cette attention dont il faisait soudainementl'objet il décide de revêtir un habit européen et il n'attire plus du tout les curiosités.

Lorsque des Parisiensapprennent qu'il est Persan leurs regards et préjugés reprennent de plus belle.

Leur comportement est enfantin,borné, stupide et malpoli : cela amène donc Montesquieu à la critique.Dans le texte de Fréderic Brown un des faits démentie par la logique est l'existence d'extra-terrestres mais ce qui vapermettre la critique est le fait des hommes veuillent par tous les moyens et au détriments de nombreuses viesconquérir de nouvelles planètes.

De plus le personnage principal de ce texte : l'extra-terrestre semble contraint àcombattre contre sa volonté. Commentaire. Intro : Lettres persanes et un roman épistolaire de Montesquieu publié en 1721.

Ce roman rassemblent des lettres écritespar Usbek et Rica deux Persans se trouvant à Paris à des amis restés en Perse.Ce roman est une satire de la société française vue à travers les yeux de deux persans.

Il a alors essentiellementune portée philosophique puisqu'il s'intéresse au genre humain, à la sociologie.Dans la lettre étudiée le narrateur (Rica) raconte une anecdote qu'il a vécu.

Etant Persan et résidant à Paris pourquelques années il a subit le regard à la fois les regards indiscrets et admiratifs des Parisiens à cause de son habitpersan : l'étranger fascine.

Non habitué à tant d'attention à son égard il décide de revêtir un habit européen pourconstater si l'attention qu'on lui porte est toujours aussi importante.

C'est alors qu'il passe inaperçu.Comment Montesquieu utilise-t-il cette anecdote pour dénoncer le caractère superficiel du peuple parisien et doncdes hommes ?Nous étudierons le regard impoli des parisiens sur le persan.Nous étudierons ensuite comment un renversement de situation accentue le caractère stupide et superficiel de larace humaine. Développement : Le texte étudié est un roman épistolaire.

Il s'agit donc d'une lettre racontant une anecdote : le narrateur est Rica lePersan qui écrit cette lettre a des amis restés en Perse alors que lui se trouve à Paris.

La scène est donc racontéeen focalisation interne puisqu'il s'agit d'un narrateur personnage et en l’occurrence du personnage principal.Grâce à l'omniprésence du pronom personnel à la première personne du singulier « j' » l.1 , « je » l.1 , « me » l.2. »