Les violettes de Colette analyse linéaire
Publié le 19/04/2023
Extrait du document
«
« Le Dernier Feu » : Colette
1er Mouvement : Dialogue amoureux autour des violettes de l’année
Colette évoque au début les violettes qu’elle a sous les yeux au moment de l’énonciation
« cette nuit / ce printemps-ci ».
Ce paysage relève de l’enfantement, du merveilleux « par magie ».
Jeu de questions réponses sur la couleur des violettes = passé renouvelé et ressuscité.
Elles évoquent la couleur des violettes.
D’abord la comparaison « plus bleu / moins obscures / plus mauves » ou encore « mauve
azuré, vert, bleu » montrant la précision.
Discours sous forme de jeu, de dispute complice « tromper, cesser, protester, taquinerie »
Leur complicité est évoquée à travers les impératifs « cesse, porte, regarde »
Le lecteur peut avoir du mal à identifier l’interlocuteur jusqu’à « ton enfance » où on sait que
Missy parle.
Cela évoque une grande complicité et c’est une invitation à retrouver le passé.
A travers cette description du paysage, nous avons le portrait de Missy avec « rire grave » et
la métaphore « l’eau mordorée de ton regard… ».
Cela montre l’action du paysage qui se
reflète sur le regard de Missy marqué par le verbe « décolore ».
Donc célébration à la fois de la femme qu’elle aime et du paysage.
Chiasme apportant à la prose rythme et un caractère poétique.
Cela décrit un rapport
fusionnel entre les deux femmes « comme moi […] devant toi ».
Le visuel est relayé par l’odorat avec « respire, narine, parfum ».
Invitation avec la métaphore qui relève du merveilleux « philtre qui abolit les années ».
Le
parfum des violettes a la capacité de ressusciter le passé avec les verbes « ressusciter,
grandir ».
Bilan : très poétique avec le ses visuel très présent, la ponctuation expressive.
On a dès le
début une célébration de la nature et de Missy à travers un jeu de dialogue.
2ème mouvement : Donnant lieu à une évocation des violettes de l’enfance
Le surgissement du passé est ici développé.
D’abord les anaphores « plus mauves » et « je revoie » très poétiques.
Enumération d’éléments naturels de plus en plus précis « prés, bois profonds, primevères,
jeannettes ».
= effet d’abondance
Les sens sont très présents décrivant un rapport fusionnel : synesthésie
La vue : « profond, vert, safrané, jaune »
Le toucher : « insaisissable, embrume, froids »
Les éléments sont très développés.
« profond » développé par la relation avec la mise en
valeur du printemps « bourgeons, vert » et « bues par le sable aussitôt que nées » exprimant
une grande netteté dans sa mémoire.
Enfin, effet d’abondance avec « profonds, embrume » les répétitions au pluriel et la répétition
« des violettes » avec les « … » = éloge
Bilan : Evocation des violettes de son enfance de....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- analyse linéaire Les caractères Giton et Phédon
- Analyse linéaire de l'incipit Au Bonheur des dames
- analyse linéaire Les Caractères V, 9 (portrait d'Arrias)
- Analyse linéaire Bac Français A une passante de Baudelaire
- Baudelaire, A un passante, analyse linéaire