LES TURBULENCES DE LA FOI
Publié le 11/03/2022
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«
LES TURBULENCES DE 1A FOI
Certes, la philosophie au XVI" siècle n'est pas prête en France
à s'exercer hors de la sphère d'influence du christianisme et ne
le sera pas avant longtemps.
La religion est l'a priori officiel de
la philosophie, quand elle ne signifie pas tout à fait son
assujettissement.
En retour, dès que la croyance donnera à
arguer et à argumenter - et ce sera abondamment le cas -,
elle relève de la philosophie.
Les rapports entre les deux
domaines vont être, à cette époque plus complexes et plus
épineux que jamais, sans parler même de la théologie, enjeu
sensible dans le débat de la pensée.
Qui croire, que croire,
comment croire ? Ce seront les questions virulentes propres à
mettre les esprits en mouvement.
On peut attribuer alors au
philosophe l'idéal, exprimé par Guillaume Postel, d'être «
dans cette vie, celui qui comprend et celui qui voyage».
Mais
c'est ce mouvement aussi qui fait et défait les institutions
religieuses et politiques et dresse jusqu'à l'affrontement
mortel les partis les uns contre les autres.
Par une paradoxale
contamination, le point de vue des historiens sur les auteurs de
la Renaissance semble, jusqu'à une période récente, s'être
borné à les laver du soupçon d'athéisme, comme dans la.
»
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