Les trois idées fondamentales du romantisme.
Publié le 19/03/2011
Extrait du document
Matière. — On trouve dans un article du Globe (1827) l'explication suivante de la formation du romantisme : « Autour de deux ou trois idées fondamentales s'organisa un système complet de poésie, formé du platonisme en amour, du christianisme en mythologie et du royalisme en politique. « Vous apprécierez la valeur de cette formule. Plan proposé : Introduction. — Les définitions que l'on a tenté de donner du romantisme ont été extrêmement nombreuses et variées, de Gœthe à Renan, de Stendhal à Sarcey, de Hugo à Brunetière. L'une des plus intéressantes est peut-être celle que nous propose le Globe qui, l'année même de la Préface de « Cromwell «, écrivait : « Autour de deux ou trois idées fondamentales, s'organisa un système complet de poésie, formé du platonisme en amour, du christianisme en mythologie et du royalisme en politique. «
«
Mlle Birsh, la troisième Elvire.
b) Vigny :
L'amour qui naît de la pitié : Eloa (1823).
c) Hugo :
Le roman d'amour d'Adèle Foucher et de V.
Hugo.
Les vers d'amour des Odes et Ballades.
En 1827, le grand poète romantique est Lamartine, C'est surtout en pensant à lui que l'on peut écrire que leromantisme, c'est « le platonisme en amour ».
C) Après 1827.
1° Lamartine : Jocelyn et Laurence ;
2° Vigny : Mme de Soubise, La Maison du Berger ;
3° Victor Hugo :
a) Les vers d'amour des Chants du Crépuscule ;
b) La tristesse d'Olympio (les Bayons et les Ombres) ;
c) L'âme en fleur (les Contemplations).
4° Musset et l'amour sensuel.
Jugement en général juste, mais qui ne mérite peut-être pas toute l'importance que le Globe y attachait.
II.
— Le christianisme en mythologie.
A) Importance du merveilleux dans la poésie.
Le merveilleux chez les Grecs et les Latins.
Le merveilleux dans la littérature classique, de la Renaissance au romantisme.
Le classicisme contre le merveilleux chrétien (Boileau).
J.-J.
Rousseau et la profession de foi du Vicaire savoyard.
B) L'apparition du merveilleux chrétien dans la littérature.
1° Chateaubriand.
a) Le Génie du Christianisme : sa seconde partie étudie la poétique du christianisme et a pour but de démontrer quele christianisme, par sa doctrine, par sa conception de la vie, est une source de poésie vivante, plus par exempleque le paganisme.
(Réfutation directe de la théorie de Boileau sur le merveilleux païen.)
b) Les Martyrs : illustration de la thèse du Génie du Christianisme.
Cymodocée, qui est ce que le paganisme aproduit de plus gracieux et de plus parfait, est conquise par Eudore, qui n'est pas sans défauts, mais qui estchrétien...
Des scènes de merveilleux païen alternent avec des scènes de merveilleux chrétien et l'auteur nous inciteà préférer ces dernières.
a) L'influence de Chateaubriand :
Elle a certainement dépassé ses espérances.
Pendant la période romantique aucune œuvre n'a paru qui ne futpénétrée de sentiment religieux.
Quoique ce sentiment fut parfois vague ou contestable, après Chateaubriandl'artiste ne peut plus être « indifférent ».
2° Mme de Staël : De la Littérature, De l'Allemagne, 2e partie, chap.
xi.
« La littérature romantique est née de notre religion...
La poésie chrétienne, moins simple, moins saillante, moinspure que celle des anciens, est plus variée et plus pathétique.
».
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'historien des idées Roger Paultre voit ainsi le passage de l'écriture préclassique à celle qui suit 1650 : «L'art de la rhétorique ; sa pratique et sa typologie aux subdivisions sans cesse augmentées, débordent largement la période qui nous occupe, et la culture antérieure à 1650 lui assigne une place qui va bien au-delà d'une simple technique littéraire : c'est parce que le monde est formé d'un réseau de ressemblances qu'il est possible de substituer à un mot un autre mot qui, par a
- TRAITÉ DE L’ENCHAÎNEMENT DES IDÉES FONDAMENTALES DANS LES SCIENCES ET DANS L’HISTOIRE, 1861. Antoine Augustin Cournot
- Structure et évolution des langues. Idées fondamentales. HERVAS Y PANDURO.
- "Les sociétés humaines sont tout à la fois des organismes et des mécanismes." Cournot, Traité de l'enchaînement des idées fondamentales. Commentez cette citation. ?
- LA SOCIÉTÉ ET LA NATURE "Les sociétés humaines sont tout à la fois des organismes et des mécanismes." Cournot, Traité de l'enchaînement des idées fondamentales, 1861. Commentez cette citation.