“Les sparadraps, la gaze, le coton”

« Relevés “Les sparadraps, la gaze, le coton” Analyse Enumération “sa peau crie” Personnification “une peau radieuse et absurde de papillon” zeugma “la plus virtuose” Hyperbole avec un superlatif Interprétation Renforce le fait que cette experience redondante de la petite blessure d’enfant, grave et marque chacun d’entre nous physiquement et mentalement.

En effet au travers de cette énumération d’outils pour soigner ces égratinures, le lecteur comprend que malgré ces boucliers superficiels, chacun garde en sa chair des leçons tirées de ses souvenirs. Accentue l’importance de cette action si banale et fréquente de tomber ou de se cogner lors de l’enfance.

En faisant crier la peau, le poète montre que ces chutes qui fondent les souvenirs, façonnent également le corps. La peau de l’enfant est associé au papillon.

Le papillon avant d’en devenir véritablement un, passe par l’étape de la chrysalide.

Cette peau marquée par l’égratinure est comme la chrysalide pour le papillon.

Elle protège l’enfant du monde extérieur comme un bouclier. Témoigne de la beauté habile de cette éraflure. Apporte un côté envoutant et passionné qui va même jusqu’à la jouissance.

Le malheur qu’a pu provoquer cette blessure devient un souvenir délicieux sur ce corps meurtri. »