Les Salons parisiens dans Un amour de Swann
Publié le 01/10/2014
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fin de la Belle Époque et prisait les hauts lieux du chic, avant de les mépriser.
Pour parvenir à les
décrire de façon si précise et réelle, Proust a côtoyé ces salons, et s’est inspirés de certains des récits
que ces amis lui ont fait, comme Fenelon.
Paris vient juste d’être refait par le Baron Haussmann Nous
vous présenterons d’abord les lieux fréquentés par Proust à Paris, puis nous parlerons des différents
salons.
I- Le contexte du Paris qu’a connu Proust
A- Proust à paris
Proust n’a pas vraiment connu le faubourg st germain, mais fréquentait surtout les salons de
Condorcet, avec sa mère et sa sœur.
Il avait beaucoup d’amis nobles, dont Fénelon qui lui en ont parlé.
Il a connu les salons de Mme Strauss (modèle de Mme de Guermantes) et même Lemaire (qui lui
inspira Mme Verdurin) rue monceau qui fait partie de la bourgeoisie.
Dans la recherche du temps
perdu, il transpose les salons du noble faubourg, dans le 8ème près du Parc Monceau.
B- L’affaire Dreyfus
C’est un conflit social et politique de la Troisième République, à la fin du XIXème siècle.
Alfred
Dreyfus, Français d’origine alsacienne, de confession juive est accusé d’avoir livré des documents
français secrets à l’Empire Allemand.
Dreyfus fut dégradé en 1894, innocenté puis réhabilité en 1906.
Cette erreur judiciaire a souligné l’antisémitisme de la France de cette époque.
Elle a beaucoup divisé
les salons.
Proust y fait quelque fois allusion, lui qui a défendu Dreyfus.
Les dreyfusards se
rassemblent dans les salons bourgeois et les antidreyfusards dans les salons aristocrates (ils sont moins
nombreux).
Odette, elle, est antidreyfusarde.
Swann qui est pour la justice hésite un peu à être
dreyfusard car dangereux (il pourrait perdre son rang social)
II- Les salons
A- Les aristocrates
Les aristocrates fréquentent le Faubourg Saint Germain aussi appelé « noble faubourg » qui s’étend
du début du Boulevard saint Germain jusqu’à la rue de Bourgogne derrière l’Assemblée nationale (7
ème) en passant par la rue du bac.
Le salon de Madame de Saint Euverte comporte des membres, mais tout autant critiqués, à cause de
leur orgueil et de leur mépris des autres.
Proust s’inspire du salon de la comptesse de Gréful pour Mme de Guermantes qui habitait rive droite
près de l’église Saint Augustin dans le 8ème.
Elle fait partie de l’aristocratie parisienne et a coutume
d’organiser des soirées musicales dans son hôtel particulier où se réunissent des invités très variés
parmi lesquels on trouve Charles Swann, ce qui ne manque pas de choquer certains aristocrates du
faubourg Saint Germain.
Mme de Saint-Euverte a pour ambition d’attirer dans son salon le plus grand
nombre possible de personnes connues aussi elle ne se prive pas de fréquenter les salons concurrents
en vue d’y débaucher certains de leurs invités.
Pour des raisons que l’on ignore, le Baron de Charlus la
déteste et se montre à son égard d’une cruauté et d’une grossièreté surprenante.
Malgré tous ses
efforts, Mme de Saint-Euverte n’arrivera jamais à donner à son salon le brillant et le lustre
qu’atteignent pendant la guerre ceux des deux reines de Paris, Mme Verdurin et Mme Bontemps..
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