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Les rêveries du promeneur solitaire, 2e promenade de Rousseau

Publié le 24/06/2012

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Automne de la vie (vieillesse) : présentation de la saison, nature en déclin, réflexions mélancoliques sur sa fin de vie, solitude, la mort est présente dans ses souvenirs. L’écriture permet à Rousseau de ressentir le bonheur.

 

        I.            Contemplation du paysage : automne de sa vie

 

A.     Fin automne : début insiste sur ses actions achevées. Champ lexical de l’abandon et adjectif avec même préfixe « défeuillé « sonorité de « déjà «. Insistance sur le temps : vendange ; hiver ; travaux champs.

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« III.

Ecriture autobiographique : A.

Récit d’introspection : début texte narratif au passé, présence explicite d’un narrateur « je » sujet et objet.

Métaphore du paysage/vie : passage d’une vision extérieur à intérieur, progression.

Ecriture autobiographique favorise ce passage dans un plan de l’affectivité.

Permet aussi une réflexion morale.

B.

Ex plication venue de l’intérieur : nombreuses connotations morales.

Analyse de soi permet une autojustification et une explication des distorsions visibles à l’extérieur.

« Bonnes intentions », décalage entre volonté et réalisation est la faute des autres.

C.

Facteur de compensation, bonheur : texte de confessions, d’aveux, il s’attarde sur des souvenirs heureux, avoue la délectation de la réminiscence.

Recherche et anticipation du bonheur de l’écriture.

Caractéristiques de l’ écriture autobiographique : narration introspective, distanciation psychologique, morale.

Analogie entre automne et fin de vie, nourrit bientôt la poésie romantique, examen de conscience.

Il compense la difficulté de l’aveu ou l’inconfort de la situation par le charme de l’attendrissement sur soi, plaisir de parler.

Evasion dans le passé perçu comme heureux.. »

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