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LES POETES DU XIXe SIÈCLE

Publié le 07/11/2011

Extrait du document

1. - La poésie française du xixe siècle a été tout d'abord un épanouissement lyrique.

2. - On appelle lyrisme l'expression passionnée des sentiments humains et même des lieux communs universels, à travers une émotion individuelle qui les renouvelle. La poésie lyrique assure donc l'expansion d'une personnalité en même temps qu'elle capte un chant de l'âme humaine ; elle est idée et sentiment à la fois.

« réussit point à détourner le courant littéraire ; et quand les œuvres poétiques ne consistaient pas en vides imita­ tions des modèles classiques, quand elles avaient une substance, c'était une subsumee sociale ou philosophi­ que .

Mais une fois que· Jean-Jacques Rousseau eut retrouvé les sources du lyrisme, rien ne pouvait plus em­ pêcher l'âme française de s'y désaltérer ; et comme le lyrisme coulait déjà dans la poésie des pays voisins, dont un classicisme trop éclatant n'avait pas retardé l'évo­ lution, la France commença de lire Ossian, les élégia­ ques anglais, les poètes allemands.

c) Enfin la Révolution et l'épopée napoléonienne exal­ tèrent les imaginations et les cœurs, que Mm• de Staël, Chateaubriand et les émigrés, mis en contact avec les littérateurs étrangers, achevaient de libérer des con­ traintes classiques.

d) Les énergies d'âmes ainsi dressées, repoussées de la vie active par la Restauration, se déchaînèrent sou­ dain en poussées de sensibilité , en fusées d'imagination.

Et ce fut une poésie toute nouvelle, celle de Lamartine .

et de Hugo , de Vigny et de Musst!l:.

4.

- Le Romantisme poétique a commencé par l'été­ gie, et son premier chef-d'œuvre a été les Méditations de Lamartine .

Les élégiaques idéalistes, les poètes catho­ liques et légitimistes qui reflétaient l'influence de Cha­ teaubriand, reconnurent Lamartine pour maitre ; ils devaient peu après s'adjoindre Hugo, l'auteur des Odes , et se réunir autour d'Emile Deschamps, à la Musli fran­ çaise : voilà le premier cénacle.

Charles Nodier , quand il remplaça Deschamps, reçut ses amis · à l'Arsenal , dont il était bibliothécaire.

Chaque dimanche soir, Lamartine , Hugo, Vigny, accouraient avec Soumet et quelques autres demi-classiques ; M"• Marie Nodier, très jolie et très gaie , faisait l'âme de ces soirées.

On dansait beaucoup.

Puis un moment venait où le maitre de mai­ son . disait à Hugo ou à Lamartine : «Allons, assez de prose comme cela.

Des vers ! » Les poèmes récités, les applaudissements éteints, Marie Nodier se mettait au piano, c'était le signal de la contredanse.. »

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