Les obsèques de la Lionne de Jean de La Fontaine commentaire
Publié le 06/02/2022
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Commentaire
Les obsèques de la Lionne est une fable du Livre VII du deuxième recueil, édité en 1678.
L’auteur
de cette fable, Jean de La Fontaine, un célèbre poète français du XVIIème siècle, est une figure du
genre littéraire.
Les fables sont des récits plaisants qui visent à donner une leçon de vie souvent
politique ou religieux.
Dans cette fable, nous assistons aux obsèques de la Lionne auxquels émanent l’annonce de son
décès, la tristesse du peuple et sa cérémonie.
Mais la rébellion d’un cerf met en évidence les
principes de la royauté.
On perçoit donc que le mensonge se reflète comme la clef dans cette
histoire.
En quoi les principes de la royauté et religieux influencent t-ils la moralité de l’histoire ?
Nous allons d’abord analyser les obsèques de la Lionne, avant d’expliquer cet acte de rébellion.
Enfin nous nous interrogerons sur le poids du mensonge.
Nous allons développer les obsèques de la Lionne.
Tout d’abord, nous remarquons l’annonce de son décès.
Dans le premier vers, l'emploi du passé-simple dans le verbe «mourir » montre ainsi une action
brève.
C'est ainsi que commence l'histoire et sa problématique.
Dès la premier vers, nous
comprenons avec « la femme du Lion » que l'histoire sera centrée sur le pouvoir de la royauté et
moins sur le décès de la Lionne car celle-ci est directement assimilée à son mari : le lion, le maître
de la savane.
Nous assistons aussi, à la personnification du personnage de la Lionne perçu comme la
« femme » du lion et non sa femelle.
Nous comprenons que c'est une annonce brutale dans ce bref
premier vers mais aussi dans le second vers : « Aussitôt, chacun accourût ».
La femme du Lionne,
une personnalité importante, suscite la venu précipitée de tout le monde et instantanément.
Le
peuple s’acquitte de leur devoir.
Leur venu est justifié et introduit par le mot «pour » au vers 3.
Ils
accomplissent ainsi leur devoir pour leur maître et font preuve de respect pour celui-ci.
L'annonce
se répand dans l'ensemble du territoire dans le vers 6 lorsque que le prince prévient sa « province »
Puis nous percevons la tristesse causée par cette perte.
Dans le vers 3, nous apprenons que le peuple vient « s'acquitter envers le prince ».Ici, la peine et la
tristesse revient au prince et non au Roi.
Le roi, figure d'autorité, ne peut pas être rapporté au la
tristesse perçue comme une faiblesse.
C'est le prince qui par conséquent ,occupe la place et
symbolise ce trait.
Nous distinguons sa peine dans les vers 4 et 5 avec les mots « Consolation » au
vers 4 et « Affliction » au vers 5.
Une peine accentuée par les mots de soutien du peuple.
Sa
détresse est mise en évidence dans les vers 12 et 13: « Le Prince aux cris s'abandonna_Et tout son
antre en résonna ».
Le prince est aussi personnifié ,ses rugissements sont appelés des « cris ».
Le
verbe s'abandonner explique que le Prince se laisse envahir par sa peine.
Il l'exprime clairement
avec ses cris si puissants qu'ils résonnent dans sa caverne.
On peut aussi relever un métaphore au
vers 14 lorsque le poète dit : « Les Lions n'ont point d'autres temples ».
Il compare ainsi la caverne
à une temple, tous deux des lieux renfermés ou les voix résonnent.
Il considère alors la caverne d'un
lieux comme un lieu sacré.
Cette peine se diffuse à travers l'ensemble des lions aux vers 15 et 16 en
« exemple » du fils.
Ils reproduisent les cris du Prince en signe de soutien et de peine.
On comprend
que seuls les lions y participent car ces derniers sont appelés « Messieurs les courtisans » donc des
personnes importantes qui font partis de la Cour.
Leur langage, le « patois » est donc un
rugissement que seuls eux comprennent.
Enfin nous assistons à l'organisation très encadrée de la cérémonie.
L'auteur utilise tout d'abord dans le vers 7, du conditionnel présent avec le verbe faire.
La
cérémonie se déroulera seulement sous certaines conditions.
Puis l'auteur utilise « un tel » en
répétions pour évoquer la grande organisation prévue, pour la cérémonie de la Lionne, sans faire de
précision.
C'est un expression plutôt familière et un moyen d'expliquer que ce n'a pas grande
importance.
De plus, les « Prévôts » abordés dans le vers 8, assurant l'organisation de la
cérémonie, ont également pour devoir de planifier et encadrer la cérémonie.
On montre ainsi que.
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