Les misérables – Victor Hugo : Le jardin de la rue Plumet
Publié le 18/09/2011
Extrait du document
«
la nature sauvage par oppositions à la nature civilisées – Jardin à la française - qui est
développé à travers la description.
Dans la même idée on retrouve une opposition constante entre la présentation
chétive du lieu d’une part et de la richesse du même lieu d’autre part.
Ce pauvre
« coin de terre » devient à la fin du texte une « broussaille colossale », ainsi on
observe un retournement de situation illustrant.
Pareillement on retrouve aussi un
retournement dans la question du manque de trace humaine dans la description, la
désertassions de l’homme est contrebalancée finalement par l’expression « peuplé
comme une ville » donnant l’impression que le jardin est finalement un endroit ou la
vie humaine n’est pas rare.
Pour finir sur l’hymne à la nature, on peu parler du procédé cumulatif qui est
une des forces type de la description.
Il permet d’offrir dans le texte même une image
d’un lieu à travers les multiplicités des éléments qui le compose.
Ainsi l’accumulation,
comme figure de style, est omniprésente dans ce passage des Misérables ou Victor
Hugo transcrit l’abondance et l’exubérance de la nature dans le jardin de la rue
Plumet.
La juxtaposition des lignes 12 et 13 est un parfait exemple de l’accumulation :
« Troncs, rameaux, feuilles, fibres, touffes, vrilles, sarments, épines, s’étaient mêlée,
traversés, mariés, confondus.
», de plus le rythme scandé de la phrase donne aux
lecteurs l’impression une image de foisonnement du lieu.
Le procédé cumulatif est donc une image de fouillis : le regard ne sait pas ou se posés
et le lecteur à l’impression de se retrouver dans un endroit complètement en
désordres.
De plus ces nombreux éléments du lieu signifient un retour à la vie de la nature et on
peut remarquer cela grâce au nombreux parallélisme de l’extrait.
Les lignes 7/8 en
sont une illustration parfaite car nous avons dans ces lignes le parallélisme entre « les
arbres » et « les ronces » accentuée par un chiasme, qui donne l’impression qu’arbre
et ronce ce confonde.
Parallélisme, oppositions et chiasme sont les principales figures
de style qui traduise la richesse du lieu dans le texte même si le chiasme est celui qui
exprime le mieux l’idée de fraternité humaine comme l’indique la fin du texte.
2. Le renouveau de la nature : une esthétique romantique..
»
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