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LES LIAISONS DANGEREUSES de DE LACLOS LETTRE 81, 1782

Publié le 01/01/2024

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« LES LIAISONS DANGEREUSES de DE LACLOS LETTRE 81, 1782 INTRODUCTION La société du 18ème s est partagée entre un héritage antique et des idées nouvelles annoncées et défendues par les philosophes des lumières dont la révolution sera le révélateur.

Durant cette période là de nombreux philosophes se font connaitre défendent leurs idées, souvent de manière anonyme pour éviter d'être censurés tels que Voltaire notamment dans le cadre d'ouvrages critiques ou portant un regard critique sur son temps comme dans son conte philosophique Candide ou encore Rousseau ou Montesquieu avec les Lettres Persanes. De son côté De laclos propose un roman épistolaire pendant cette période là en 1782 qui s'intitule les liaisons dangereuses.

Ce roman présente une intrigue amoureuse qui se transforme en manipulation machiaviélique.

Ce roman invite essentiellement à réfléchir sur la condition féminine de l'époque.

L'intrigue est menée par deux libertins: la marquise de Merteuil et le viconte de Valmont.Ces deux personnages se jouent d'une société qu'ils jugent hypocrites.

Ils repèrent leur proie et se lance des défis. Dans cette lettre adressée aux Valmont, Mme de Merteuil réagit vivement sur le fait qu'il l'ait considéré comme faible.

Elle va montrer au viconte dans cette lettre argumentative qu'elle n'est pas faible. Nous allons voir en quoi le personnage de Mme de Merteuil ne correspond pas aux représentations traditionnelles des personnages féminins de l'époque. Dans un premier mouvement nous verrons que Mme de Merteuil évoque le fait qu'elle diffère avec les autres femmes.

Dans un deuxième mouvement nous verrons que la différence est liée à l'art de la dissimulation.

Enfin en troisième lieu nous verrons que Mme de Merteuil a des talents qui ne diffèrent pas des hommes. PREMIER MOUVEMENT Dans le cadre du premier mouvement tout d'abord nous pouvons voir que Mme de Merteuil méprise les femmes , ce qy'elle dit des la l1 avec une expression très claire " ces femmes inconsidérées". On peut remarquer dans cette expression deux choses: tout d'abord l'emploi d'un déterminant démonstratif qui a ici une valeur péjorative avec "ces", et l'emploi de ce participe passé pris comme adjectif "inconsidérées".

Le fait, également d'employer une interrogative rhétorique est aussi la marque d'un mépris.

Dés le départ alors cette lettre a un caractère oratoire que je retrouve avec les interrogatives, on a l'impression qu'elle parle directement au viconte d'autant que le destinataire est désigné par un "vous", donc elle fait entendre sa différence avec les autres femmes d'autant qu'elle met en avant sa propre morale alors que les autres femmes agissent plutôt par mimétisme.

C'est ce que je peux voir avec les règles que je Me suis prescrite ou à la l2 je dis "Mes principes" .

Ainsi nous pouvon s dire que Mme de Merteuil dans ces premières lignes propose son auto portrait.

Elle évoque un mode de vie intransigeant puisqu'elle parle de règles, de principes.

C'est ce que l'on peut voir d'ailleurs à la fin du premier paragraphe dans une expression très claire " je suis mon ouvrage".

Elle se présente en prenant compte ce qui est precédemment cité " tout ça est le fruit de profondes réflexions". C''est donc une morale personnelle crée par une intelligence. Dans "je suis mon ouvrage " on remarquera l'emploi d'un verbe d'état être qui la présente comme une définition.

D'autant que le verbe être est encadré, enfermé entre 2 pronoms à la première personne "je" et "mon", ce qui souligne finalement qu'elle ne se suffit qu'à elle même.

Ce qu'elle est c'est ce qu'elle a fait.

En outre c'est une femme active alors que les autres femmes sont plutôt passives, elle le dit à la l3 " les autres femmes sont reçus sans examen" et donc ne font pas preuve d'esprit critique.

Elle souligne aussi par la leur manque de discernement , ce qu'on peut voir à la l4, elles agissent par habitude alors que la marquise agit par choix.

Donc des le début de cette lettre le personnage central des liaisons dangeureuses apparait comme une femme intelligente, maître de son destin et en opposition avec des modèles féminins de la société de l'époque. Le passage du présent au passé marque une sorte de transition dans l'évolution de la lettre puisqu'elle expose d'abord ce qu'elle est et puis dans un deuxième temps elle va exposer son histoire, on passe à une séquence plus explicative .

C'est le deuxième mouvement. DEUXIEME MOUVEMENT On apprend que dans une socièté où les femmes sont principalement spectatrices, elle, a appris à dissimuler.

Elle nous donne des informations sur les femmes de l'époque et notamment quand elle dit " j'étais vouée par état au silence et à l'inaction" l5.

C'est une façon de désigner la condition des femmes de l'époque.

En évoquant cela elle montrez la condition commune de la jeune fille de l'époque à savoir être passive. D'ailleurs cette facilité peut se voir dans la structure des propositions: " on Me croyait étourdie ou distraite" l6 , "on.... »

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