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Les Liaison Dangereuses

Publié le 03/12/2013

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Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos.   Texte 1- Lettre 1 : de Cécile Volanges à Sophie Carnay (de « Il n’est pas encore 5 heures » à la fin). Introduction : Il se met en place le libertinage (liberté de côtoyer plusieurs femmes ou hommes) quelqu’un qui n’obéit pas aux lois sociales et aux lois de l’église. Les liaisons dangereuses ne fait pas référence à une liaison amoureuse mais au plaisir sexuel.   Méthode de présentation ou d’introduction d’un extrait. 1°) - Auteur (Biographie)        - Titre (Commentaire, détail sur sa réception)        - Date de publication (1782 naissances du libertinage)        - Genre littéraire (Roman épistolaire) Dans le roman Les Liaison Dangereuses, l’action se produit par l’échange de lettre.   2°) - Thème (Qui fait quoi dans l’extrait ?)        - Nature (Tirade, monologue intérieur, récit descriptif et portrait,                    discours argumentatif et lettre) - Ton (Registre, ton sérieux, grave, plaisant)              3°) Ma lecture, mon interprétation : La problématique retenue pour  étudier le texte (question) et l’Annonce de Plan permettant de répondre à la question.         1erétape de l’introduction Laclos est un aristocrate né à Amiens dans la petite noblesse de province. Cadet de sa famille, n’héritant d’aucun bien, il se destine à la carrière militaire et devient officier d’artillerie. Mais, dans la France paisible et pacifique du début du règne de Louis XVI, le militaire mènera une vie de garnison (à la caserne à ne rien faire) sans connaître le champs de bataille. Il s’ennuie donc et en 1778 il commence à écrire un roman épistolaire qui sera publié en 1782 sous le titre des Liaisons Dangereuses. Laclos s’est plié à la mode de l’époque et à la vogue des romans par lettre, illustrés par Montesquieu et ses Lettres Persanes, Rousseau et sa Nouvelle Eloïse et en Angleterre Richardson et Clarisse Harlowe. Laclos, dans son roman, décrit l’aristocratie désoeuvré et libertine des règnes de Louis XV et Louis XVI. La noblesse se moquant siniquement des valeurs morales et religieuses qui régnaient fortement jusqu’en 1715 (date de la mort de Louis XIV). Nous allons étudier la lettre 1 de Cécile Volanges à Sophie Carnay, c’est la première épitre de cet imposant roman composé de 175 lettres réparties en quatre parties. 2èmeétape de l’introduction Une jeune femme naïve, tout juste sortie du couvent raconte à son amie ses premiers pas dans le monde. Nature du texte La lettre fait donc le récit d’une anecdote plaisante, le roman s’ouvre sur un registre comique.   A savoir ! -       Les premières pages d’un roman s’appel un incipit -       La première scène de l’acte I d’une scène de théâtre s’appel une scène d’exposition. -       Le premier poème d’un recueil s’appel un poème liminaire.   3èmeétape de l’introduction Nous allons nous demander avec cette première lettre, comment Laclos  fait rentrer le lecteur dans l’univers Romanesque ?                                                                              Nous en profiterons pour étudier le fonctionnement de cet incipit. Dans un premier temps, nous montrerons que la lettre 1 sert à informer le lecteur sur le personnage de la jeune Cécile : c’est un effet de réel.                                          Dans un second temps, la lettre faite entrer le lecteur dans un univers amusant en le séduisant par une narration pleine d’humour. Dans un dernier temps, nous montrerons que cette lettre inscrit au cœur du roman et qu’elle a une fonction critique à propos de l’éducation des filles.                                               Commentaire Composé Lettre 1 : Cécile Volanges à Sophie Carnay   Plan I/ Une lettre informative à propos du personnage de Cécile. A)   Un échange intime, une confidence qui permet la sincérité. B)   Le milieu social du personnage. a°) Les effets comiques, une scène de comédie b°) Une structure narrative habile en deux étapes qui ménages le suspens et la surprise. C)    Une jeune fille naïve à niaise (portrait Moral)     Rédaction Nous allons montrer que la lettre est un échange intime et une confidence qui permet la sincérité.                                                                                                          Cette lettre donne des informations sur le milieu social du personnage.                                                       Cette lettre propose un portrait moral du personnage. Nous découvrons une jeune fille naïve. La lettre des Liaisons Dangereuses permet à l’auteur de donner à son publique les informations qui vont lui permettre de rentrer dans l’histoire.                                Le texte permet donc de présenter le personnage de Cécile Volanges, rédactrice de cette première lettre. L’auteur, pour nous faire connaître son personnage, lui donne directement la parole en livrant une de ces lettres au lecteur. La correspondance est un échange intime entre la jeune fille et sa meilleure amie de couvent, si bien qu’elle y fait preuve d’une sincérité totale. Cela permet de saisir dans son authenticité la personnalité de Cécile.                                                Ainsi, Cécile tutoie-t-elle sa destinataire.                                                                                             Alors que dans les codes sociaux dans le XVIIIème siècle, le vouvoiement est requit. Ce choix d’énonciation révèle donc la grande intimité entre les jeunes filles.                                                                                                                                                  De plus, la lettre multiplie les allusions à leur passé commun comme par exemple les références à Joséphine qui nécessite même une note de la part de l’auteur ou encore le rappel à «Ce jour du tonnerre ». La grande proximité entre les deux jeunes femmes, qui permet à Cécile de s’exprimer avec confiance et honnêteté sur le tout de la confidence, se remarque également dans l’usage de l’apostrophe finale « Ma chère Sophie » suivit d’un « je t’aime ».                                                                                                                                        Cette formule proclame ces sentiments et en utilisant le possessif, traduit la familiarité des jeunes filles.                                                                                                               Cécile se désigne elle-même comme « ta pauvre Cécile » à deux reprises (l21-l33). L’usage de l’hypocristique (marque d’affection familière) à travers le possessif et l’adjectif qualificatif « pauvre »marque l’affection extrême et l’intimité que Cécile exprime.                                                                                            Dans cette confidence, Cécile fait preuve de sincérité, ce qui nous permet de percevoir immédiatement sa personnalité et son état d’esprit. On entre donc dans la vérité du personnage dès les premiers paragraphes. Ce texte permet à Laclos, de donner des informations sur le milieu social dans lequel évolue son personnage. Cécile est en effet une jeune aristocrate qui évolue parmi l’élite de la société parisienne. En effet, le texte précise que la jeune femme a une domestique à son service. Elle reçoit également à domicile, les marchands et les fournisseurs puisque viennent jusqu’à elle « quantité d’ouvrière » et « cordonnier ». Ses souliers sont faits sur mesure, ce qui prouve que sa famille a des moyens conséquents. Elle a été élevée au Couvent des Ursulines comme les jeunes filles de bonne famille se sont à l’époque.                                                                                         Enfin, la langue utilisée par Cécile est un marqueur social important. Cécile s’exprime le plus souvent sur un registre relativement soutenu comme le prouve  par exemple l’utilisation de l’imparfait du subjonctif « qu’elle se mariât » (l.9) ce temps et ce mode étant rarement employé dans la langue courante même au XVIIIème siècle. Le vocabulaire lui aussi porte des traces du registre soutenu « apprêt » au lieu des préparatifs, « effarouché » (l34-35), « déconcerté » (l.32). La lettre permet surtout de donner un portrait moral de Cécile. Le lecteur peut percer à jour son caractère grâce aux indications que donne ce texte. On comprend en effet qu’elle est une jeune fille naïve et inexpérimentée. L’anecdote du cordonnier qu’elle prend pour son futur mari, révèle sa méconnaissance du monde. Elle fait preuve de maladresse en interprétant mal la parole polie du commerçant qu’elle prend pour des avances. Sa réaction est donc disproportionnée. Elle montre de la timidité et de l’émotivité : « j’ai été bien honteuse », « il m’a pris un tremblement tel » (l.30), « je m’y suis assise bien rouge et bien déconcerté » (l.32). L’utilisation presque systématique des adverbes d’intensité (des intensifs) montrent à quel point la jeune femme se laisse déborder par ses sentiments (se sera d’ailleurs, dans la suite du roman, ce qui caractérisera le mieux le personnage). Cécile n’est pas prête à affronter le monde, elle reste niaise et enfantine, elle utilise d’ailleurs le mot « Maman » à plusieurs reprise, c’est une jeune fille sage qui ne connaît rien à la vie.       La première lettre permet également de plonger le lecteur dans un récit plaisant et virtuose qui doit l’inciter à poursuivre sa lecture.                                           Tout d’abord, la lettre propose le récit d’une anecdote amusante, le lecteur débute se roman sans le signe d’une certaine bonne humeur et certain humour qui contredisent pourtant le titre. Notre horizon d’attente, à partir du titre. Notre horizon d’attente, à partir du titre est donc déçu par la tonalité légère et comique de cette première lettre. Ce contre-pied doit créer une certaine curiosité chez le lecteur. De plus, la narration se concentre sur une anecdote amusante que Cécile raconte à sa meilleure amie. Le récit est vif, il est mené rapidement dans le troisième paragraphe et il donne lui à des passages au discours direct qui font de la narration une véritable scène de comédie dialoguée. En effet, il s’agit d’une scène qui développe au comique de situation puisque Cécile raconte un quiproquo, elle a prit le cordonnier pour son futur mari, elle a cru qu’un homme se jetait è ses genoux par amour, alors qu’il ne voulait que prendre ses mesures. Cécile, tout comme le lecteur s’amuse de son erreur, qui provoque d’ailleurs, le rire de sa mère « Maman est parti d’un éclat de rire » (l.36-l37). La jeune fille s’est ridiculisée deux fois de suite, elle insiste « combien j’ai été bien honteuse » (l.22 et l40). Elle trouve même l’humour d’en plaisanter à travers la remarque ironique dans le dernier paragraphe. « Nous voilà bien savante » (l.44)                                                                                   L’adjectif qualificatif « savante » fonctionne ici comme une antiphrase. L’ironie de Cécile montre qu’elle est capable de dire le contraire de ce qu’elle pense, c’est à dire qu’elle prend de la distance avec elle-même, ce qui lui permet de rire de sa mésaventure. Cette lettre présente une structure narrative originale et habile qui crée pour le lecteur un léger effet d’attente et de suspense qui éveille son intérêt. En effet, la lettre n’est pas écrite d’une seule traite, Cécile s’interrompt au milieu parce que sa mère l’a fait appelé. Dans le paragraphe 2 de notre texte (l.12à20) elle croit que son futur mari est arrivé et elle fait partager à Sophie et au lecteur son excitation et sa curiosité. Les exclamations et les interrogatives ainsi que l’...

«         1erétape de l'introduction Laclos est un aristocrate né à Amiens dans la petite noblesse de province.

Cadet de sa famille, n'héritant d'aucun bien, il se destine à la carrière militaire et devient officier d'artillerie.

Mais, dans la France paisible et pacifique du début du règne de Louis XVI, le militaire mènera une vie de garnison (à la caserne à ne rien faire) sans connaître le champs de bataille.

Il s'ennuie donc et en 1778 il commence à écrire un roman épistolaire qui sera publié en 1782 sous le titre des Liaisons Dangereuses.

Laclos s'est plié à la mode de l'époque et à la vogue des romans par lettre, illustrés par Montesquieu et ses Lettres Persanes, Rousseau et sa Nouvelle Eloïse et en Angleterre Richardson et Clarisse Harlowe.

Laclos, dans son roman, décrit l'aristocratie désoeuvré et libertine des règnes de Louis XV et Louis XVI.

La noblesse se moquant siniquement des valeurs morales et religieuses qui régnaient fortement jusqu'en 1715 (date de la mort de Louis XIV). Nous allons étudier la lettre 1 de Cécile Volanges à Sophie Carnay, c'est la première épitre de cet imposant roman composé de 175 lettres réparties en quatre parties. 2èmeétape de l'introduction Une jeune femme naïve, tout juste sortie du couvent raconte à son amie ses premiers pas dans le monde. Nature du texte La lettre fait donc le récit d'une anecdote plaisante, le roman s'ouvre sur un registre comique.   A savoir ! -       Les premières pages d'un roman s'appel un incipit -       La première scène de l'acte I d'une scène de théâtre s'appel une scène d'exposition. -       Le premier poème d'un recueil s'appel un poème liminaire.  . »

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