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Les Lais de Marie de France (résumé et analyse)

Publié le 29/12/2022

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« Les Lais de Marie de France est un recueil de douze courts récits en vers écrits en anglo-normand.

En général, ce sont des aventures d'origine bretonne qui glorifient l'amour courtois dans un milieu chevaleresque.

On sait très peu de choses au sujet de l'autrice, Marie, mais on suppose qu'elle est Marie de France.

Elle aurait vécu en Angleterre où elle écrivait les lais, vers la fin du XIIe siècle. Les Lais de Marie sont notables pour leur célébration de l'amour, la variation au sein de son recueil, et la description brillante qui caractérisent la littérature de l'époque.

On y trouve un nombre de lieux communs de la lyrique courtoise, tels que la malmariée (Yonnec, Guigemar), les valeurs chevaleresques ou l'arrivée du printemps. Marie de France : Recueil de douze lais (date : 1160-1189, langue : ancien français, en vers) -Guigemar -Equitan -Frêne -Bisclavret -Lanval -Les deux amants -Yonec -Le laüstic -Milon -Le chaitivel -Le chèvrefeuille -Eliduc Guigemar : Guigemar est un chevalier de la cour d’Hoël en Petite-Bretagne.

Il se désintéresse de l’amour jusqu’au jour où il se blesse à la chasse : sa flèche qui tue une biche rebondit contre lui.

La biche lui dit alors que seul l’amour d’une femme peut le soigner.

Il tombe alors amoureux d’une femme séquestrée par son mari.

Guigemar et elle ont alors une relation adultère jusqu’au jour où ils sont surpris.

La dame confie à Guigemar sa tunique à laquelle elle fait un nœud, et lui permet d’aimer celle qui arrivera à le défaire.

De même Guigemar lui accroche sa ceinture autour de la taille et elle n’est autorisée à aimer que celui qui parviendra à enlever la ceinture sans la briser.

Après avoir été séparés durant deux ans, la dame s’échappe et rejoint Guigemar, tous deux réussissent l’épreuve de la tunique et de la ceinture et ainsi se reconnaissent. Equitan : Equitan, seigneur des Nouns, tombe amoureux de la femme de son sénéchal et elle l’aime en retour.

Leur relation adultère dure jusqu’au jour où Equitan est pressé par ses gens de prendre femme.

Elle et lui décident alors d’ébouillanter par traîtrise le sénéchal dans son bain pour qu’ils puissent se marier.

Mais le sénéchal les surprend alors que son bain est rempli, et de honte Equitan se jette dans la cuve ébouillantée.

Le sénéchal comprend la machination et jette sa femme dans la baignoire à son tour. Frêne : Frêne et Coudrier sont deux sœurs jumelles et à leur naissance, leur mère décide d’envoyer Frêne dans un couvent afin de ne pas être accusée d’adultère (à l’époque la croyance voulait que deux bébés proviennent forcément de deux hommes).

Le chevalier Goron devient alors l’amant de Frêne et est ensuite incité à l’abandonner car elle n’est pas de suffisamment haute naissance.

On lui propose alors de se marier avec Coudrier.

Mais plus tard Frêne est reconnue.

Le mariage avec Coudrier est alors annulé et Goron épouse Frêne, à sa grande joie. Bisclavret : Bisclavret (ou Garwaf) avoue à sa femme que s’il s’absente trois jours par semaine, c’est parce qu’il est un loup-garou, et que l’on ne doit pas lui dérober ses vêtements pendant qu’il est sous forme de loup sinon il gardera son aspect de bête sauvage à jamais.

Répugnée, sa femme se promet à un autre chevalier et dérobe les habits de Bisclavret.

Celui-ci est traqué par le roi dans une chasse et l’on remarque son comportement humain.

Un jour il arrache le nez à sa femme et attaque son chevalier amant en pleine cour.

On torture alors la femme pour qu’elle explique le comportement exceptionnellement agressif de la bête envers lui.

Elle dévoile tout et elle et son chevalier sont bannis du royaume. Lanval : Le jour de la Pentecôte, à Carduel, le roi Arthur distribue biens et richesses à ses vassaux.

Parmi eux, il oublie le chevalier Lanval, qui s'exile, malheureux.

Lanval erre dans la forêt jusqu'à rencontrer, au bord d'une rivière, une magnifique fée, venue de l'Ile d'Avalon pour solliciter son amour.

Lanval tombe amoureux et la fée lui promet de le rendre riche et de lui apparaître selon son désir à condition qu'il ne révèle jamais leur amour.

Mais un jour, alors qu'il se divertit dans un verger avec entre autres Gauvain et Yvain, la reine lui fait des avances qu'il refuse.

Courroucée, elle l'accuse d'homosexualité.

Ulcéré, Lanval révèle alors son secret à la reine, lui affirmant en outre que son amie est plus jolie qu'elle.

La reine se plaint alors de ces propos à Arthur, prétendant également que Lanval lui a fait des avances.

S'ensuit alors un procès pour lequel Gauvain se porte garant de Lanval.

Bien qu'elle ait disparu à partir de la révélation du secret, la fée, sentant Lanval victime d'injustice, vient le délivrer en prouvant par son arrivée à la cour qu'elle est plus belle que la reine aux yeux de tous, et explique à Arthur le mensonge concernant les avances de Lanval.

A la fin du récit, Lanval s'en va avec son amie sur l'Ile d'Avalon, dont il ne reviendra jamais. Les deux amants : Le roi de Pîtres aime tant sa fille qu’il ne veut l’accorder en mariage à personne.

Sous la pression, il accepte de la céder à celui qui parviendra à la monter en haut d’une montagne proche.

Personne n’y parvient; la fille, qui aime en cachette un chevalier, envoie celui-ci à Salerne y chercher un philtre de vigueur pour qu’il réussisse l’épreuve.

Mais le chevalier refuse de boire le philtre et.... »

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