les guepes d'aristophanes
Publié le 28/04/2013
Extrait du document
«
condamner tout le monde.
Son fils Vomicléon n'ayant pu le ramener à la raison est obligé de le tenir enfermé.
Vomicléon, qui dormait sur le toit, appelle son monde à la rescousse : le vieux veut s'échapper par la
cheminée ! On le refoule.
Puis il tente de sortir agrippé sous le ventre de l'âne qu'on va vendre au marché ; on
le rembarre.
Que va-t-il encore manigancer ?
Entre le Choeur, formé de vieillards munis d'un aiguillon au dérrière : ce sont les confrères de Chéricléon qui
viennent le chercher pour se rendre au tribunal dès avant l'aurore.
Ils pataugent dans la boue, ronchonnent, et
s'inquiètent de ne pas voir leur collègue sur sa porte.
Il apparaît enfin à une lucarne et leur apprend qu'on
l'empêche de les rejoindre.
Il décide, sur leurs conseils, à ronger le filet dont on a enveloppé toute la maison, et
à se laisser glisser le long d'une corde.
Mais l'alerte est donnée, Vomicléon le retient, à la grande fureur du
Choeur.
Après de confuses bagarres entre les deux camps, force reste entre geôliers.
Vomicléon tente de
parlementer, puis de raisonner son père ; enfin, il prend le Choeur pour arbitre du débat et donne la parole du
vieillard.
Celui-ci développe longuement les motifs de satisfaction et d'orgueil qu'il trouve dans son rôle de
juge : on le cajole.
Le Choeur approuve hautement et prévoit que le fils ne pourra réfuter ces arguments.
Celui-ci prend la parole, et démontre à Chéricléon et à ses collègues qau'ils sont esclaves des démagogues qui
font d'eux les instruments et les victimes de leur exactions.
Le Choeur est soudain converti par ce discours,
mais Chéricléon est intraitable : il veut continuer à juger.
Qu'à cela ne tienne : son fils lui offre de siéger à domicile : on lui fera trancher des procès domestiques,
confortablement.
Le vieux accepte volontiers cette ingénieuse idée, et veut la mettre aussitôt en application ;
l'on apporte tout le nécessaire.
Avant d'ouvrir la séance on fait les prières rituelles.
L'accusé sera le chien
Brigand, qui a volé un fromage, l'accusateur son congénère Cabot ; réquisitoire de celui-ci ; le juge fait prévoir
un verdict impitoyable.
Brigand étant incapable de présenter sa défense, Vomicléon s'en charge.
Le juge
semble réfléchir, mais il faut le duper par un tour de passe-passe pour qu'il acquitte en croyant condamner.
Son
fils le console en lui permettant qu'il va le faire vivre comme un coq en pâte, et le fait rentrer.
Le Corphée, dans la parabase, chante les louages d'Aristophane.
Il prononce, encadré entre deux fiers
couplets du Choeur l'éloge du glorieux essaim de « Guêpes » de Marathon, puis décrit de façon narquoise le
« guêpier » des judicastres athéniens..
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