Les formes nominales et adjectivales du verbe

« (legendo disces => en lisant tu t’instruiras ) et l’ablatif avec préposition ( e legendo voluptatem capis => de la lecture, tu retires du plaisir ). Le gérondif en tant que déclinaison de l’infinitif a sa propre carte d’identité.

D’abord il est essentiel, il est primordial, il est importantissime de savoir que le gérondif, c’est la forme active de l’infinitive (et c’est là que ça va être dur d’expliquer ça…).

Que je m’explique un peu: comme le verbe à l’infinitif est devenu un nom, ce nom peut lui aussi s’utiliser soit à la forme passive soit à la forme active.

Rappelle-toi Le chat mange la souris => la souris est mangée par le chat .

Le chat est sujet dans la première phrase et il est complément d’agent dans la seconde.

Eh bien voilà, ici c’est pareil.

Le gérondif ne s’emploie strictement et je dis bien strictement qu’en tant que forme active.

Si tu veux substantiver un infinitif il est impératif de savoir que la substantivation active d’un infinitive donne le gérondif, et uniquement le gérondif (tu te douteras bien sûr de la substantivation passive de l’infinitif : c’est son petit frère l’adjectif verbal, ce bât*** !! ) .

C’est primordial. Une dernière chose à savoir sur le gérondif est qu’il a tous les compléments possibles que peut avoir l’infinitif substantivé (ça j’ai pas trop compris faudra demander à Lévrier, mais en gros je pense que tu peux faire suivre un gérondif d’un complément du nom, d’un complément du verbe-datif, d’un complément circonstanciel… à vérifier).

Il y’a deux exceptions, deux cas gravissimes par excellence.

C’est de faire suivre un gérondif d’un complément d’objet direct (COD) si ce gérondif est précédé d’une préposition.

En gros ad legendum fabulam tu oublies.

Fais attention : pas de COD après gérondif+préposition . Enfin le dernier point à savoir sur le gérondif est sa forme.

D’abord il s’inspire du participe présent des verbes.

En fait le radical du gérondif, c’est le radical du participe présent (amans, amantis ; monens, monentis ; legens, legentis ; capiens, capientis ; audiens, audientis ).

Tu retire les terminaisons en « ns » et en « ntis » et tu as le radical du gérondif.

Il te reste donc ama, mone, lege, capie, audie .

La particularité du gérondif tu l’auras vu est d’ajouter « nd » à ce radical-là (amand, monend, legend, capiend, audiend ).

Enfin, les terminaisons du gérondif sont copié-collé celles de la 2 edéclinaison type dominus à l’accusatif, au génitif , au datif et à l’ablatif : - à l’accusatif : amandum, monendum, legendum, capiendum, audiendum - au génitif: amandi, monendi, legendi, capiendi, audiendi - au datif/ablatif: amando, monendo, legendo, capiendo, audiendo Conclusion sur le gérondif: C’est la déclinaison active de l’infinitif.

Il remplace l’infinitif pour l’accusatif avec préposition, le génitif, le datif (rare) et enfin l’ablatif avec ou sans préposition.

Il est interdit de mettre un COD après un gérondif+préposition.

Il se forme sur le radical du participe présent, un petit « nd » et ses terminaisons sont celles de la 2 e déclinaison (Accusatif => NDUM / Génitif => NDI / Datif-Ablatif => NDO). »