les fausses confidences acte 1 scene 2 - analyse linéaire

« Fiche - Les fausses confidences, Acte I scene 2 Intro Marivaux, auteur du début du XVIII siècle, utilise l’art des propos raffinés et galants, qu’il met au service de la révélation des sentiments.

Ce thème, récurent dans un grand nombre de ses pièces de théâtre, et mêlé au jeu de ses comédiens italiens a donné naissance à un style d’écriture tenant son nom, le Marivaudage. On retrouve notamment ce style d’écriture dans sa pièce les fausses confidences une comédie d’intrigue, jouée pour la première fois en 1737, nous faisant suivre Dorante, un jeune bourgeois ruiné, épris d’Aramainte, une riche veuve l’ayant engagé comme intendant.

Au cours de cette comédie nous suivons la mise en place de stratagèmes et de fausses confidences souvent orchestrées par le valet de Dorante, Dubois, qui tire les ficelles de l’intrigue afin de servir l’amour de son maître.

Tout au long de la pièce nous pourrons assister à l’éveil de cet amour entre Araminte et Dorante, soumis à divers obstacles. Cet extrait de la scène d’exposition nous expose le 1 er stratagème mis en place par Dubois, faire en sorte qu’Araminte épouse Dorante. Problématique : Comment, dans cette scène d’exposition, Dubois veut convaincre Dorante de la certitude de son stratagème ? Plan : - l.32 à 52 : présentent les personnages du stratagème - l.52 à 65 : la tirade de Dubois qui domine la parole Partie 1 l.

32 à 40 : La première réplique de Dorante porte sur « cette femme ci » - répétition du déterminant démonstratif « cette » puis « ci » : importance qu’accorde Dorante a cette femme. - le spectateur ignore de qui il s’agit : effet d’attente + indique que l’intrigue est amoureuse - un portait de cette femme basée sur son statut social : « a un rang dans le monde » + champ lexical de l’argent - veuve d’un financier et dispose donc d’une grande fortune - autoportrait d’un Dorante qui doute de lui-même et qui est pauvre -> anaphore « moi » + rime rien / bien : insiste sur sa pauvreté  Celle réplique souligne donc que l’argent est un obstacle l’éveil de sentiments amoureux et à ce stade-là de la pièce nous ignorons toujours si Dorante est réellement amoureux d’araminte ou s’il est juste intéressé par sa fortune. l.

36 à 41 : - reprise de « point de bien ! » : bonne entente entre ces deux perso + apporte une vivacité au dialogue. »