Les deux coqs - Jean de la Fontaine - Analyse
Publié le 23/04/2013
Extrait du document
«
« poule et guerre » v1 2 entre nos coqs le combat v6 « sa haine et son courage … il
aiguisait son bec » v15 16 renforcé par le retour a l'octosyllabe v24 28 = retour vers
prosaïsme et médiocrité.
Ton héroïque différent de la réalité banale et médiocre = style
« héroï-comique »
-Héroïsme mis en doute = vaincu ridiculisé « Il alla se cacher » v11 « Pleura sa
gloire » v12.
Lâcheté ex « s’exerçant contre les vents » v17
Comparaison entre basse cour et mythologie : déplacée
Combats de Coqs/ Guerre de Troie : disproportionné
II/ La portée de la fable
1) La dureté des rapports de domination
L'histoire narrée dans cette fable démontre que la discorde règne sur le monde.
L'état de paix évoqué dans le premier hémistiche du vers 1(« Deux Coqs vivaient en
paix ») est aussi fragile qu'éphémère, puisque la seule apparition d'une Poule suffit à
allumer la guerre (v.
2).
La soudaineté avec laquelle la bonne entente des deux Coqs est
rompue, souligne combien la vie en société, que symbolise l'univers clos de la basse-
cour, est sujette aux conflits et aux rapports de force.
L'évocation d'une simple querelle de
volatiles est, pour La Fontaine, l'occasion de dénoncer la « jalouse rage » (v.18) des
hommes et leur humilité.
De toutes les passions qui gouvernent le monde, la convoitise
est celle qui génère le plus de troubles
2) Le libre jeu de la Fortune
La moralité de la fable (v.
29 à 32) laisse entendre que les puissants de ce monde,
représentés par le Coq victorieux, ne sont à l'abri d'aucun renversement de situation.
La
« Fortune », puissance qui préside à la destinée des hommes sans logique apparente,
peut briser à tout moment les situations les mieux établies.
Les multiples péripéties que
comporte cette fable en témoignent : la soudaineté de ces revirements est d'emblée
suggérée par la présence d'un verbe au passé simple (« une Poule survint » v.
1) et
l'emploi du présentatif « Et voilà » (v.
2).
Le coup de théâtre sur lequel se clôt le récit (« le
Coq victorieux périt sous l'ongle du Vautour » v.
23) bouleverse la hiérarchie établie par le
combat des Coqs en faisant, contre toute attente, du vaincu un second vainqueur.
Cet
ultime retournement de situation, né des caprices de la Fortune, répresenté par un vautour
dans la fable (= allégorie) peut être perçu comme une sorte d'ironie du sort.
Plus d'une
« Hélène au beau plumage » se montre, de même, volage en amour.
Après s'être offerte
au vainqueur du combat (« Fut le prix du vainqueur ; le vaincu disparut » v.
10), la Poule
se tourne vers le vaincu venu « faire le coquet » : sa frivolité n'est qu'un reflet de
l'inconstance universelle..
»
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