Les Derniers jours d'un condamné de Hugo (Commentaire)
Publié le 08/05/2012
Extrait du document


«
Premièrement, l’auteur décrit un châtiment qui enferme l’esprit autant que le corps.
L’idée
de la condamnation « glace » (l3) le personnage, il est possédé par cette pensée, elle « habite » (L2)
avec elle.
L’esprit ne peut plus que penser aux moments heureux du passé et l’auteur décrit les effets
de la sentence grâce à l’emploi des temps du passé, ainsi, « l’esprit, jeune et riche » (L6) du
personnage s’est flétrie et est devenu pessimiste, la vie est une «rude et mince étoffe » (L7) rude
pour sa brutalité et mince pour sa fragilité.
Le personnage ne peut plus penser ce qu’il veut et Victor
Hugo critique le fait que ce châtiment porte atteinte à la dernière, et normalement l’intouchable,
demeure de l’homme, son esprit, afin de le détruire de l’intérieur avant de le détruire physiquement,
c’est en cela que la gradation « une horrible ; une sanglante ; une implacable idée »(L14) s’applique
autant à l’idée qu’au châtiment qui est sous entendu avec le châtiment qui suspend la vie de
l’homme condamné en l’abrutissant face à une fin programmée et datée pour l’anéantir
définitivement.
Dans un même temps, l’auteur critique la privation de la condition humaine subis par le
condamné.
Ainsi, le personnage perd ses traits humains après la condamnation en perdant d’abord
l’amour car il ne peut plus penser à « des jolies filles » (L9) puis en perdant sa propre identité et en
ne pouvant plus bénéficier des enseignements de son parcours et de son expérience car il ne peut
plus penser à « des batailles gagnées » (L10).
Le condamné est dans une désespérance total, il attend
la mort son seul issue.
Hugo critique ainsi l’atteinte à la condition humaine et à sa dignité en
rabaissant le condamné au rang sous hommes avant de mettre fin à ses jours.
Ainsi, le condamné ne
peut mourir avec son statu s’humain et meurt comme un animal.
De plus, la peine de mort ne mais
pas les gens dans l’égalité car certains peuvent êtres accusés de tors, et renforce la séparation et fait
perdre la notion du temps en allongent la durée de la sentence et du tourment : « autrefois » (L4) et
« il me semble qu’il ya des années plutôt que des semaines » (l4)
Enfin pour conclure, après avoir découverts que Victor Hugo peint une critique efficace de la peine
de mort en mettant en scène un personnage condamné à mort et en présentant le contraste qui
existe entre celui qu’il était avant, humain, plein de joies, riche de vie et d’imagination et l’homme
devenu aujourd’hui, désespérait, triste, déshumanisé, Ila sue que sa vie ne tenais plus a riens, un
sous homme qui a perdu l’amour, son identité et même son esprit, dernière demeure de l’homme.
Ainsi, cela permet à Victor Hugo de diaboliser ce châtiment en lui reprochant de porter atteinte à
l’esprit d’un homme innocent qui normalement ne devrait pas être humilié, déshumanisé, il touche
au à se que l’homme à de plus chère, sa dignité.
Après cela on peut faire une ouverture sur, Claude
Gueux , un bref roman de Victor Hugo paru en 1834 et dénonçant la peine de mort.
L'histoire est en
partie fondée sur des faits réels, visant à éveiller les gens, contre la peine capitale..
»
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