Les Contemplations n'est-elle qu'un chant intime ?

« « La poésie, c’est ce qu’il y’a d’intime en tout » Cette citation de l’auteur polyforme et chef de fil du romantisme du 19ème siècle, Victor Hugo, semble apporté une définition à la poésie.

Pour lui, elle représente l’expression intime existant en toute chose.

Ainsi si l’intime désigne ce qui est caché au plus profond de toute chose, il est pour l’auteur une forme de poésie.

En 1856, Victor Hugo publie un recueil poétique, Les Contemplations, mémoires d’une âme comme il le décrit dans la préface de l’œuvre.

Si Les livre 1à4 suit principalement une ligne autobiographique, on peut se demander si elle ne limite qu’a un chant intime. Autrement dit si cette œuvre n’a que pour fonction d’évoquer la vie personnelle de Hugo.

Pour répondre à notre question nous étudierons d’abord la fonction intime des Contemplations puis nous analyserons les autres fonctions que l’œuvre peut revêtir. Tout d’abord, Les Contemplations peint une fresque intime de la vie de l’auteur. Premièrement, Les Contemplations est centrée sur le « moi » lyrique, symbole de l’expression des sentiments personnel de Victor Hugo.

« J’aime l’araignée et j’aime l’ortie (III, 27 » poème dans lequel il exprime une certaine singularité en célébrant ces animaux habituellement méprisés et rejetés. Deuxièmement, il évoque sa vie.

La dimension autobiographique est omniprésente dans les Livre 1à4, L’auteur évoque » sa vie en passant par des évènements marquants.

Les émois amoureux de l’auteur sont décrits dans des poèmes tels que « Elle était déchaussée, elle était décoiffée » dans lequel Hugo raconte sa rencontre avec une jeune fille dans les bois, dont l’apparence négligée et naturelle à marquer l’auteur.

Toujours sur le même fil, l’auteur exprime ses sentiments amoureux dans « Hier au soir », « Aimons toujours, aimons encore » inspiré par sa compagne Juliette Drouet.

L’expression des sentiments ne se limite pas qu’à l’amour, en effet, l’auteur exprime également.... »