Les Concourt ont écrit dans leur journal : Voltaire est immortel et Diderot n'est que célèbre. Pourquoi ? Voltaire a enterré le poème épique, le conte, le petit vers, la tragédie. Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d'art. L'un est le dernier esprit de l'ancienne France, l'autre est le premier génie de la France nouvelle. Expliquez, discutez, commentez ce jugement.
Publié le 01/03/2011
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Les intentions des Goncourt sont claires : à leurs yeux, Voltaire représente un Classique sur le déclin, Diderot, un préromantique et même un précurseur du roman réaliste du XIXe siècle. Ce jugement est-il justifié ?
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- Les Goncourt ont écrit dans leur journal : Voltaire est immortel et Diderot n'est que célèbre. Pourquoi ? Voltaire a enterré le poème épique, le conte, le petit vers, la tragédie. Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d'art. L'un est le dernier esprit de l'ancienne France, l'autre est le premier génie de la France nouvelle. Expliquez, discutez, commentez ce jugement. ?
- Les Concourt ont écrit dans leur Journal (tome I, page 234) : « Voltaire est immortel et Diderot n'est que célèbre. Pourquoi? Voltaire a enterré le poème épique, le conte, le petit vers, la tragédie. Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d'art. L'un est le dernier esprit de l'ancienne France, l'autre est le premier génie de la France nouvelle. » Vous expliquerez ce jugement et vous vous demanderez s'il est entièrement exact et s'il n'est pas incomplet.
- Les Goncourt ont écrit : « Voltaire est immortel et Diderot n'est que célèbre. Pourquoi ? Voltaire a enterré le poème épique, le conte, le petit vers, la tragédie. Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d'art. L'un est le dernier esprit de l'ancienne France, l'autre est le premier génie de la France nouvelle ». Expliquez ce jugement et demandez 'Vous s'il est entièrement exact et s'il n'est pas incomplet ?
- Commentez et discutez ce jugement d'André Gide : «J'ai écrit, et suis prêt à récrire encore, ceci qui me paraît d'une évidente vérité : «C'est avec les beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature.»Je n'ai jamais dit ni pensé, qu'on ne faisait de la bonne littérature qu'avec les mauvais sentiments. J'aurais aussi bien pu écrire que les meilleures intentions font souvent les pires oeuvres d'art et que l'artiste risque de dégrader sont art à le vouloir édifiant.» (Journal, 2 se
- Racine, au dire de son fils, avait soumis sa tragédie d'Alexandre au jugement de Corneille : celui-ci dit à l'auteur qu'il avait un grand talent pour la poésie, mais qu'il n'en avait pas pour le théâtre. Sainte-Beuve, dans son zèle romantique, formule un jugement semblable : « Si Racine fut dramatique de son temps, c'est que son temps n'était qu'à cette mesure du dramatique. Est-ce vouloir le renverser que de déclarer qu'on préfère chez lui la poésie pure au drame et qu'on est tenté de