Les Colchiques de Guillaume Apollinaire
Publié le 22/05/2022
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Les Colchiques de Guillaume Apollinaire
Introduction
Dans ce poème Les Colchiques, la femme est associée à une fleur, la colchique.
Mais cette
fleur est vénéneuse, c’est un poison.
C’est donc l’inverse du mythe de la femme fleur.
Ce
poème a été pour la première fois publié le 15 novembre 1907 dans le journal la Phalange.
C’est un poème d’inspiration allemande rédigé en 1901 qui vient après les poèmes de la
chanson du mal aimé.
On est face à un échec amoureux.
A la même époque, il rencontre Annie
Playden.
Chez Apollinaire, le sentiment d’être mal aimé est constitutif de sa nature même.
Problématique : Comment Apollinaire réutilise-t-il un mythe ancien à travers une forme
poétique nouvelle ?
Un poème d’amour malheureux
I.
La fusion entre la femme et les colchiques
Derrière le tableau champêtre des colchiques, se cache la figure d'Annie Playden.
Le champ lexical de la maternité « vaches >>, ,
Pour rapprocher la fleur et la femme, Apollinaire joue sur l'ambiguité du mot « cerne » qui
désigne à la fois l'anneau de croissance chez les végétaux et la zone bleuâtre autour des yeux.
Cette ambiguïté crée une fusion entre la fleur et les yeux d'Annie.
Le rejet de «< y fleurit » au vers 5 contribue à cette fusion entre les colchiques et les yeux
d'Annie comme si « tes yeux» était sujet inverse du verbe « fleurit »> : ‘’ Le colchique
couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là’’
Cette fusion d'identité entre la femme et le colchique relève de l'esthétique symboliste qui a
influencé Apollinaire et qui consiste à rattacher une idée (ici l'amour) à une forme sensible
(ici la fleur).
Cette écriture en miroir apparaît dans les nombreux dédoublements de termes ou d'expression
comme «.
»
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