Les Caractères ou les mœurs de ce siècle. Jean De La bruyère : le portrait de Gnathon
Publié le 26/06/2012
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Le burlesque se met au service de la satire pour dénoncer la conduite détestable des nobles qui ne se comportent pas en "honnêtes hommes". L’utilisation du présent de vérité générale permet d’en faire un exemple des défauts des hommes en général : orgueil –égoïsme-égocentrisme.
Impression de rapidité grâce à la construction des phrases avec un point- virgule et la construction syntaxique rapide (il +verbe) : le texte devient plus incisif
La focalisation interne est employée : la thèse critique n’est pas directement présentée. Le portrait que dresse La Bruyère est tellement décalé par rapport aux codes de la société que ses vices sautent aux yeux du lecteur qui peut alors s’interroger et se remettre lui-même en question.
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Il ne semble vivre que pour manger, ce qui entraîne un déséquilibre des rapports humains .
Il se satisfait à lui- même et ne satisfait que ses besoins primaires, v oir cha mp lexical de la nourriture .
Il apparait impoli, manquant de savoir vivre comme le démontre ces actes .
S ’i l ne supporte pas le genre humain, la réciproque est vraie.
C’est en effet un personnage qui suscite
le dégoût , la répulsion.
Même en voyage, il se fait remarquer.
Finalement le personnage de Gnathon est à l'opposé de l'id éal de l’honnête homme du XVII ème .
II- Sat ire
Il existe une véritable mise en scène et c omme au théâtre.
La Bruyère choisit d’évoquer de
nombreuses situations quotidiennes.
Malgré l’absence de dialogue, c ’est une description vivante et
animée par les énumérations des faits et gestes de Gnathon.
D’ailleurs celui-ci n’est pas décrit
physiquement ; il se définit par ses actes .
Il n’y a pas d’indications chronologiques, les tableaux se succèdent avec pour seul lien le défaut de
Gnathon.
C’est une vol onté de simplification pour mettre en valeur les traits essentiels de son
caractère pour mieux les critiquer.
Le portrait est donné avec un crescendo jusqu'à la force de la
chute final .
L ’emploie du présent de l’indicatif permet aux lecteurs de vivre la scène.
Le portrait passe du
grotesque au burlesque ce qui suscite le rire du lecteur ; voir les procédés comiques : exagérations
accumulations/ alternances de phrases courtes et longues ponctuées de pauses.
Le burlesque se met au service de la satire pour dénoncer la conduite détestable des nobles qui ne
se comportent pas en "honnêtes hommes".
L’utilisation du présent de vérité générale permet d’en
faire un exemple de s défauts des hommes en général : orgueil –égoïsme -égocentrisme.
Impression de rapidité grâce à la construction des phrases avec un point - virgule et la construction
syntaxique rapide (il +verbe) : le texte devient plus incisif
La focalisation interne est employée : la thèse critique n’est pas directement présentée.
Le portrait
que dresse La B ruyère est tellement décalé par rapport aux codes de la société que ses vi ces sautent
aux yeux du lecteur qui peut alors s’interroger et se remettre lui -même en question.
Conclusion
Ce portrait se révèle être une critique virulente s’un type d’humain.
Il décrit un individu qu’il met en
scène dans diverses situations afin de rendre plus vivant le récit et radicaliser l’égoïsme permanant
du personnage.
C’est un portrait à la fois grotesque et burlesque dont le but est la satire de ce qui
s’oppose à l’idéal d u XVII
ème siècle.
Ce personnage de Gnathon nous rappelle à bien des égards les personnages de Molière comme
Harpagon dans l’avare qui représente bien le défaut de l’avarice..
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