Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. Jean De La bruyère
Publié le 08/01/2013
Extrait du document
Il n’y a pas d’indications chronologiques, les tableaux se succèdent avec pour seul lien le défaut de
Gnathon. C’est une volonté de simplification pour mettre en valeur les traits essentiels de son caractère
pour mieux les critiquer. Le portrait est donné avec un crescendo jusqu'à la force de la chute final.
L’emploie du présent de l’indicatif permet aux lecteurs de vivre la scène. Le portrait passe du grotesque
au burlesque ce qui suscite le rire du lecteur ; voir les procédés comiques : exagérations accumulations/
alternances de phrases courtes et longues ponctuées de pauses.
Le burlesque se met au
service de la satire pour dénoncer la conduite détestable des nobles qui ne se comportent pas en
"honnêtes hommes". L’utilisation du présent de vérité générale permet d’en faire un exemple des défauts
des hommes en général : orgueil –égoïsme-égocentrisme.
«
énumérations des faits et gestes de Gnathon.
D’ailleurs celui-ci n’est pas décrit physiquement ; il se
définit par ses actes.
Il n’y a pas d’indications chronologiques, les tableaux se succèdent avec pour seul lien le défaut de
Gnathon.
C’est une volonté de simplification pour mettre en valeur les traits essentiels de son caractère
pour mieux les critiquer.
Le portrait est donné avec un crescendo jusqu'à la force de la chute final.
L’emploie du présent de l’indicatif permet aux lecteurs de vivre la scène.
Le portrait passe du grotesque
au burlesque ce qui suscite le rire du lecteur ; voir les procédés comiques : exagérations accumulations/
alternances de phrases courtes et longues ponctuées de pauses.
Le burlesque se met au
service de la satire pour dénoncer la conduite détestable des nobles qui ne se comportent pas en
"honnêtes hommes".
L’utilisation du présent de vérité générale permet d’en faire un exemple des défauts
des hommes en général : orgueil –égoïsme-égocentrisme.
Impression de rapidité grâce à la construction des phrases avec un point- virgule et la construction
syntaxique rapide (il +verbe) : le texte devient plus incisif
La focalisation interne est employée : la thèse critique n’est pas directement présentée.
Le portrait que
dresse La Bruyère est tellement décalé par rapport aux codes de la société que ses vices sautent aux
yeux du lecteur qui peut alors s’interroger et se remettre lui -même en question.
Conclusion
Ce portrait se révèle être une critique virulente s’un type d’humain.
Il décrit un individu qu’il met en scène
dans diverses situations afin de rendre plus vivant le récit et radicaliser l’égoïsme permanant du
personnage.
C’est un portrait à la fois grotesque et burlesque dont le but est la satire de ce qui s’oppose
à l’idéal du XVIIème siècle.
Ce
personnage de Gnathon nous rappelle à bien des égards les personnages de Molière comme Harpagon
dans l’avare qui représente bien le défaut de l’avari.
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