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les animaux malades de la peste

Publié le 01/02/2013

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Lecture Analytique Les Animaux malades de la peste Intro : Depuis toujours la peste est un mal redouté par les hommes et responsable d’épidémies meurtrières au cours des siècles. Au XVIIème siècle, aucun remède n’est connu à ce fléau et les hommes cherchent des causes extérieures comme la colère divine. Cette fable conte l’histoire d’animaux touchés par la peste à la recherche de la cause du phénomène. En quoi cette fable fonctionne-t-elle ? I Un récit étendu et riche en rebondissements 1)     l1-l14 : longue exposition, les verbes sont majoritairement à l’imparfait l4 : « faisait aux animaux «, l7 : « on n’en voyait point «, l11 « n’épiaient «, l13 « fuyaient « => valeur descriptive, qui pose la situation initiale : les animaux sont frappés par la peste. A partir de la ligne 15-24, il s’agit du début de l’action, les verbes est pour la plupart au présent : « je crois «l16, « se sacrifie «l19, « ne nous flattons donc point «l23 => présent de narration, ce qui rend le récit plus vivant, « l’histoire nous apprend «l21 => présent de vérité général => accentue la solennité du discours du roi. CP : On a donc bien un récit avec une exposition au début suivit de l’action. 2)     Procédés des vers 1-14 : répétitions l1-2 : « un mal qui répand la terreur, Mal «=> accentuation, insistance. Chiasme : « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés «l7, l11-14 : « Ni loups ni renards n’épiaient/La douce et innocente proie./Les tourterelles se fuyaient/plus d’amour, partant plus de joie. « Rimes suivies : « Un mal qui répand la terreur/Mal que le Ciel en sa fure...

« Rimes embrassées : l-6 : «  _______terre/_________nom/________Achéron/______guerre » Champs lexical de la punition et du malheur : « terreur »l1, « fureur »l2, « crimes »l3, « guerre »l6, « mourante » l9, « proie » l12« crime » l3 Cp : Il cherche à produire un sentiment de crainte et nous faire prendre conscience de l'ampleur des dégâts de la peste.   3)      Les différentes péripéties de la fable sont principalement celles des récits de chaque animal.  Le lion qui raconte qu'il a déjà mangé des moutons et leur berger.

Le renard qui, dans son récit, montre son soutien pour le lion.

L'âne qui raconte qu'il a mangé de l'herbe dans un pré.

Mais les péripéties principales sont bien évidemment : la convocation des animaux par le lion, le récit de chaque animal, la décision des animaux de punir l'âne CP : On peut donc dire qu'il y a des péripéties dans les péripéties, c'est à dire qu'à travers les évènements de l'histoire, d'autres évènements sont aussi racontés.   4)      L15 : « le lion tint conseil et dit : Mes chers amis »=> montre que c'est lui le chef, il s'adresse à ces compagnons => charismatique.

Lion = juge divin « le Ciel »l16, « péchés »l17, « sacrifie au trait du céleste courroux »l19=> champs lexicaux de la divinité et justice : « coupable »l18, l32 : « justice », l33 : « périsse ». C'est le lion qui prend les décisions.                                   « Pour nos péchés cette infortune » l17=> euphémisme, le lion est habile et maitrise l'art du langage, il veut éviter de choquer sa cour.

Il est honnête puisqu'il avoue ses crimes « j'ai dévoré force mouton/que m'avaient-ils fait ? Nulle offense : »l27.

Il utilise l'impératif : « que le plus coupable périsse »l33.

Il est vouvoyé l34 « vous êtes trop bon », il se fait appeler seigneur sire roi. Cp : Le lion ainsi, est le juge suprême qui prend les décisions, on peut comparer son discours avec celui d'un roi dictant ses lois.. »

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