Les Anciens avaient divinisé, sous la forme de la déesse Vesta, la flamme du foyer. Pour quelles raisons leur apparaissait-elle si précieuse ? Dites comment une jeune fille peut, de nos jours, s'en montrer aussi la pieuse gardienne ?
Publié le 07/03/2012
Extrait du document
Les Anciens avaient divinisé, sous la forme de la déesse Vesta, la flamme du foyer. Pour quelles raisons leur apparaissait-elle si précieuse ? Dites comment une jeune fille peut, de nos jours, s'en montrer aussi la pieuse gardienne ?
«
-9-
dont
l'humanité
primitive
a été
si fière :
ce
feu
bienfa1sant, pé
du
frottement
des
deux
morceaux
de silex ·
et
qui a
tra~formé
la
vie,
puisqu'on
a pu,
à partir
de ce
moment
cuire les aliments, forger
.d-es
aTines,
prépar
·er
des
r-em
èdes, éloigner
les
bêtes
féroces .
Les
Groos
att.ribuai e
nt
tous
ces
bienfaits
à PrométMe
qui, par
amour
pour
les
hommes, avait dé
robé
Je
f-eu
de Ju.piter .
C'était sur
la
pierre
du
foye r familial ,
sous
la
oendre, qu e
oette
étin ce
l'le était
pr-écieus-ement
gardée;
ce
feu purifiait toutes
ohoses,
et
c'était
grâce
à Lui
qu'on
·pouvait
prépa'l·e r les offrandes faites
aux
die ux
et
aux
an c
êtres.
Il
était
donc symbole
de
religion,
de r.esp
ect, de
piété.
A
cet
aut-el
du foyer s
'aocomplissaim1t
toute
s les
cérémo ni·e -s
familiai
es,
c'était
donc
lui
qui
solenn~sait
e t
sanctifiait
le
lien
qui
uni-ss ·ait
l 'é.pouse à l'épo ux,
l·es
enla
nts
aux
parents.
Enfin, c'é tai t
autour
de
lui
que
lu
famme
-se
g roupait pour
se
nourrir, po
ur
se
;J'éjouir , pour
hon
orer
les
morts,
p.our
prier
les
dieux;
ce
f-eu du
foyer
était
donc
sign
e d'union,
d-e
conco rde, d'affedion , de
Eoumi s
sio n
et
de '
continuit
é.
Il
est
b~en
éviden t qu .e de nos jours,
cette
antiqu e
flamme a,
dans
la
réa1ilk ,
bien
dis.paru
de
notre
vie modern
e.
Les
récents
appareils
de
cha uffage,
l·es
radiat
eurs du chauffa ge
central
nous
donn e
nt
une
chale
ur
sans
doute p
lus forte,
mais la
lumièl'e
du .
feu
norus
a abandonné
s,
la
lumi
èTe
matérielle, oui,
mai·s
non la lumi è
re
moraie!
C'est-à-dir e que
ce
mot
de
foyer
que nous employons
encore
incarne
b~en
les mêm es
vertu
s qu.e les
Anciens
voyai e
nt
en lui.
C'est
toujou
r·s
lui
l e
centre
d·e la
famille,
le lieu de réunion, le
symbole
des devoir s et de s
bonheurs
domestique s, le
sig
n-e même
d'une
famill e où s
ont
con&e.rvées
les
traditiorus · d 'a,utrefois ,
les tra
ditions
de
respec t,
rle labe
ur, d'oll!bli
de soi.
Beaucoup
d -e
p -érils me
nac
ent
aujourd'hui
oe
foy
er, cet id
éal de
la
vie de
famil-le,
oes
vieux
-principes de
travail et.
d'économie
qui
ont
vrai-meri.t
constitué
la
Fran
ce .
Les te ndanc
es
ind
ividu
UJli st
cs,
l'amour
excessif
,de
l'indé-poenoonce,
l e
goO.t
de la Liberté,
1 'égoï~e
se' joi-gnent
aux
diffi c
ulté
s économiques
de.
la
vie moderne pour
ébranler
la
sécurité
du
foyer.
La famille se
dispe!'se·
davantage au
dehors,
aussi
bien
pour
l e
travail
que
pour
le
plai sir;
k _s f
em
mes
savent
moins
bien
s'occuper.
»
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