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L'enterrement du Père Goriot.

Publié le 29/03/2013

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INTRODUCTION Le réalisme est un mouvement artistique et littéraire apparu au XIXe siècle. Il connaît son apogée des années 1830 à 1850. Le mouvement vise à reproduire le plus fidèlement possible la réalité en abordant des sujets tels que la ville ou la misère du peuple. Ces caractéristiques correspondent parfaitement à l'oeuvre du Père Goriot extrait de la Comédie Humaine écrit par Balzac en 1834. Précurseur du Réalisme, Balzac se veut « le secrétaire de la société « en offrant une critique et une analyse très pointilleuse de la société. Le passage étudié de cette oeuvre se situe au moment de l'enterrement du Père Goriot. En effet, à la suite d'une énième dispute avec ses deux filles le Père Goriot sera victime d'une crise d'apoplexie. Le cadre de cet enterrement est macabre et pitoyable puisque seulement Rastignac, l'étudiant arriviste, et Christophe le domestique de la pension Vauquer, lui rendront un ultime hommage.Comment la mort physique du Père Goriot provoque-t-elle la mort morale de Rastignac caractérisée par sa renaissance ? Pour cela, nous verrons en quoi ce passage est un excipit sordide mais réaliste puis la métamorphose de Rastignac caractérisé par sa renaissance.I. UN EXCIPIT SORDIDE MAIS REALISTE 1) L'enterrement du père Goriot : Cf enterrement :o CL de l'enterrement : Ligne ''corbillard'', ligne ''bière'', ligne ''croquemort'', ligne ''fossoyeurs '', ligne ''tombe'', ligne ''ensevelit'', ligne ''fosse'', ligne '' une seule voiture de deuil '', ligne 28 => chant typique de l'enterrement.o CL macabre et solennel digne d'1 enterrement : ligne ''cris agonisants'', ligne ''chapelle basse et sombre'', ligne ''pauvre homme '', ligne '' larme'', ligne ''horrible tristesse''. o Gradation ascendante (rythme ternaire) : Ligne 16 : ''En attendant les deux prêtres, l'enfant de choeur et le bedeau, Rastignac serra la main de Christophe, sans pouvoir prononcer une parole ''.o Un dernier hommage par un domestique conventionnel : Ligne 14/16 relatif qui dévalorise la présence de Christophe, Relation pécuniaire entre Christophe et Goriot ; Ligne 20 à 24 => attitude banale, mots passifs => éloge et hommage assez banal pour G.o CL de l'Eglise : Ligne '' prêtre '', ligne ''cieux'', ligne ''saintes émotions'', ligne '' placé religieusement ''.o Détails sur durée enterrement : ligne 29 ''le service dura vingt minutes'' ; ligne ''il est cinq heures et demie '' ; ligne 40 ''A six heures ''o Dialogue entre Christophe et Goriot => Cf à l'enterrement de Goriot o Noms propres : ligne 9 ''Saint-Etienne-du-Mont'', ligne 10 ''rue Neuve-Sainte Geneviève'' 2) Critique des filles du Père Goriot : le reflet de la Société ParisienneCL de la solitude/désarroi : ligne ''vide'', ligne ''chercha vainement'' => adverbe d'intensité, ligne ''seul'', ligne ''rien'', description de la chapelle ligne 11=>renforce solitude de R.Passage de deux prêtres à 1 prêtre.Asyndète (L.13) : ''l'étudiant chercha vainement les deux filles du Père Goriot ou leurs maris. Il fut seul avec Christophe '' => manque du connecteur logique mais => critique de l'apparence.Gradation ascendante (L.4) : => Société Parisienne a perverti les filles GoriotLigne : ''le corbillard, deux voitures armoiriées, mais vides '' => mais qui met en valeur l'hypocrisie sociale Ligne ''tortueusement couché'' => e. péjoratif de Paris par l'adverbe tortueusement, vient de tordu => connotation péjorative cf à l'immoralité Parisienne => cf serpent : animal tentateur.3) Critique de l'Eglise : manque de charité de l'Eglise :  Ligne ''tout ce que l'on peut avoir pour soixante-dix francs (...) prier gratis" => présent de vérité générale, 2 Cl mêlés argent/religion : Lien direct => argent=religion. Peu de moyen donc enterrement expéditif : '' nous pourrons aller vite, afin de ne pas trop attarder'' => présent de vérité générale.  Ligne ''consentirent à recevoir'' => manque de commisération et de considération de l'E.  Ligne 24 : ''les deux prêtres '' puis 1 prêtre => réduction du service pour l'enterrement.II. LA « RENAISSANCE « DE RASTIGNAC : L 52 A LA FIN 1) Une larme symbolique marquant la fin de l'initiation de Rastignac  CL de la tristesse : ligne ' 'larme'', ligne ''humide'', ligne ''rejaillissent'' => marquant l'épreuve psychologique que lui impose cet enterrement.  CL de l'enterrement : ligne ''tombe'', ligne ''ensevelit'' => cette larme enterrée enterre aussi sa vie de jeune homme. Gradation : ligne ''Le jour tombait un humide crépuscule (......

« agonisants'', ligne ''chapelle basse et sombre'', ligne ''pauvre homme '', ligne '' larme'', ligne ''horrible tristesse''.

• Gradation ascendante (rythme ternaire) : Ligne 16 : ''En attendant les deux prêtres, l'enfant de chœur et le bedeau, Rastignac serra la main de Christophe, sans pouvoir prononcer une parole ''.

• Un dernier hommage par un domestique conventionnel : Ligne 14/16 relatif qui dévalorise la présence de Christophe, Relation pécuniaire entre Christophe et Goriot ; Ligne 20 à 24 => attitude banale, mots passifs => éloge et hommage assez banal pour G.

• CL de l'Eglise : Ligne '' prêtre '', ligne ''cieux'', ligne ''saintes émotions'', ligne '' placé religieusement ''.

• Détails sur durée enterrement : ligne 29 ''le service dura vingt minutes'' ; ligne ''il est cinq heures et demie '' ; ligne 40 ''A six heures '' • Dialogue entre Christophe et Goriot => Cf à l'enterrement de Goriot • Noms propres : ligne 9 ''Saint -Etienne -du- Mont'', ligne 10 ''rue Neuve - Sainte Geneviève'' 2) Critique des filles du Père Goriot : le reflet de la Société Parisienne CL de la solitude/désarroi : ligne ''vide'', ligne ''chercha vainement'' => adverbe d'intensité, ligne ''seul'', ligne ''rien'', description de la chapelle ligne 11=>renforce solitude de R.

Passage de deux prêtres à 1 prêtre.

Asyndète (L.13) : ''l'étudiant chercha vainement les deux filles du Père Goriot ou leurs maris.

Il fut seul avec Christophe '' => manque du connecteur logique mais => critique de l'apparence.

Gradation ascendante (L.4) : => Société Parisienne a perverti les filles Goriot Ligne : ''le corbillard, deux voitures armoiriées, mais vides '' => mais qui. »

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