« L'Ennemi » - « Spleen et Idéal » de Baudelaire (commentaire)
Publié le 14/03/2012
Extrait du document


«
1
montre un certain parallélisme avec le romantisme, l’automne est d’ailleurs la
saison typique du romantisme.
Nous pouvons aussi trouver un présentatif au vers
5 « Voilà que », cela montre comme un changement dans la vie de Baudelaire, un
renouveau.
Le thème de la mort qui est abordé au vers huit à la fin de la strophe
consacré à l’automne désigne un bilan négatif, l’annonce de la mort est aussi
présente au vers 4 « il reste », cela désigne un manque d’inspiration certain.
La
présence du passé composé dans le poème, « j’ai touché » (vers 5) désigne un fait
accomplit et donc passé.
La métaphore entre la fleur et la poésie désigne à
nouveau, le parallélisme avec le romantisme dû à la nature et à la saison
automnale.
L’intensification de l’adverbe « peu » au vers 4, montre à nouveau
l’équilibre entre spleen et idéal, comme quoi, l’idéal n’est pas victorieux sur le
spleen.
La négation restrictive « ne … que » au vers 1 désigne une forte présence
du spleen comme si l’auteur n’avait connu que cela jusqu’à ce qu’il écrive ce poème.
Nous pouvons établir grâce au champ lexical de la végétation que nous avons
observé au tout début, un lien avec le titre du recueil : Les Fleurs du Mal, dans
chaque action qui se passe même si elle paraît très mauvaise on peut toujours en
extraire du bien.
Enfin, nous pouvons constater malgré tout une espérance de Baudelaire,
l’idéal rattrape un petit peu le spleen, tout n’est pas perdu.
« Et qui sait si » au vers 9, marque le début de cette espérance nouvelle, le
changement de ponctuation qui a lieu dans ce tercet reste dans la même optique
d’espérance, car le premier tercet n’a aucune ponctuation excepté un point
d’interrogation, ce qui marque, à nouveau l’espérance et l’interrogation de
l’auteur.
Nous pouvons apercevoir au vers 6 un élan d’espoir grâce à la métaphore
du jardin, d’après Baudelaire, les jardins sont comme la vie humaine, il faut
ratisser la surface, pour obtenir le meilleur qui se trouve en dessous, pour
l’humain il faut extraire du mal, le bien ; d’où le titre Les Fleurs du Mal.
Les
verbes d’actions qui sont employés tout au long du texte tel que « employer » et
« rassembler » expriment eux aussi cet élan d’espoir, l’auteur met tout en œ uvre
pour se sortir du spleen et trouver l’idéal, son idéal.
Ces éléments qui nous
donnent l’impression d’un élan d’espoir, nous montrent aussi que Baudelaire lutte
contre la mort des idées, il veut s’en sortir.
Nous pouvons apercevoir aussi, que
nous passons du passif à l’actif, il subissait l’action auparavant, et devient
maintenant l’acteur, c’est lui qui agit à présent.
Un changement de temps a lieu
dans le premier tercet nous passons du futur au conditionnel, « et qui sait si » au
vers 9, « trouveront » au vers 10, le futur annonce cette espérance alors que le
conditionnel annonce le doute, Baudelaire se rend compte que ce n’est pas gagné
d’avance.
Le vers 9 nous annonce en effet un tournant qui se passe, comme si
c’était un nouveau départ pour l’auteur.
Nous pouvons observer un paradoxe, c’est
en se plaignant du manque d’inspiration que Baudelaire trouve l’inspiration..
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