L'Ennemi de Baudelaire (Commentaire composé)
Publié le 17/01/2022
Extrait du document

«
"ont fait" et une proposition de conséquence " Q'il reste en mon jardin bien peu de
fruits vermeils" et c'est le résultat d'une jeunesse orageuse.
Il existe aussi une métaphore, au quatrième vers, dans
l'image du jardin, presque entièrement dévasté de ses productions et ici le poète veut parler de sa propre vie.
Dans le deuxième quatrain le poète nous montre la dévastation et la nécessité de la réparation.
L'utilisation
des mots comme "la pelle" et "les râteaux" et l'accumulation des images comme l'image "des tombeaux" font de cette
strophe une illustration visuelle des désastres du temps qui annoncent la mort.
"Les terres inondées" sont selon le
poète les pensées qui sont pleine d'idées et comme on voit au vers huit il existe une comparaison entre ces terres
inondées et des tombeaux et cette comparaison est bien évidente à cause de l'utilisation de "comme".
On peut y
voir que la vie et l'inspiration sont ravagées par le temps.
Dans le premier tercet le poète suggère une hypothèse (" et qui sait ? " qui apparaît comme un signe
d'espoir.
Les images de la strophe précédente dans le cycle des saisons, l'automne puis l'hiver suivi de la mort font
espérer le renouveau du printemps ("les fleurs nouvelles").
L'enchaînement des symboles, c'est-à-dire des saisons
qui sont les représentants symboliques des étapes de la vie, conduit à considérer " les fleurs nouvelles "
comme le printemps des idées, c'est-à-dire un
renouvellement de l'inspiration.
On peut y constater aussi que "les fleurs" évoquent le titre du recueil Les Fleurs du
mal .
Dans la dernière strophe ou bien dans le troisième tercet, le premier hémistiche du vers douze est un double
cri de désespoir ("O douleur ! ô douleur !") qui veut montrer l'habitude du passage du temp.
Ici le temps est assimilé
à un monstre et on peut y constater qu'il était omniprésent dans la métaphore des saisons.
Il est exprimé sous
forme d'images réalistes et horribles comme "mange la vie" et "ronge le cœur" et il se nourrit des forces vives de
l'êtres humain : "croît et se fortifie".
Ce poème est révélateur du spleen baudelairien.
Mais ce qui est important est de trouver l'origine de ce
spleen ! Peut-être son origine est une angoisse fondamentale de Baudelaire, c'est-à-dire le remords d'avoir perdu
son temps et son énergie dans la jouissance et de n'avoir rien créé quand les forces étaient vives.
Ce qui
m'intéresse beaucoup de ce poète est qu'il considère la mort comme le dernier espoir de trouver de nouveau et il ne
pense qu'à la fuite du temps et la mort..
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