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L'enfance dans ELoges de Saint John Perse

Publié le 16/04/2013

Extrait du document

Il s'agit de célébrer un moment privilégié pas tant l'enfance que une enfance : une enfance particulière privilégiée. Donc le souvenir d'une enfance personnelle, particulière. Poètes séduits par Spengler philosophe du début du XXe le déclin de l'occident publié entre 1918 et 1922 : théories ont imprégnées toute l'Europe d'avant guerre. Philosophie repose sur une analogie entre le cours des civilisations et la vie des hommes : il n'y a qu'une différence d'échelle mais ça suit les mêmes phases : enfance ds peuples, enfance des villes et civilisations, maturité qui correspond a l'éclat d'une civilisation, décadence, extinction et enfin retour a la barbarie. Théorie établie par rapport a l'histoire des peuples antiques. SJP y adhéré absolument : Anabase sou le coup de la lecture du déclin de l'occident. Cycle pessimiste. Enfance : age d'or pour l'individu comparable a un état édénique d'avant le pêché originel. SJP est athée mais inspiration dans les mythes chrétiens : accepter l'idée d'une transcendance, il s'intéresse aux mythes car il y affleure une certaine relation de l'homme aux origines et au sacré. Il est important de connaître les mythes qui ont baigné son enfance, notamment des mythes bibliques. Pour SJP il n'y a pas de pêché originel car la sexualité n'est pas un peché. Cet enfant qu'il revoit comme un étranger évolue dans un monde protecteur car monde maternelle grâce aux servantes et à la « nourrice jaune «. On admire la mère mais on a de la tendresse pour la nourrice. Monde ou se joue la découverte de la parole donc témoigne a plusieurs reprises le mot « fable « : ce qui est digne d'être récité. La récitation n'est pas une chose scolaire : réciter le monde, relié a la poétique de l'éloge. Apprentissage des noms : pour fêter une enfance, permet a l'enfant de grandir, faire l'inventaire du monde. Inventaire réciter comme des litanies religieuses. Sans du sacré du langage. On passe de l'age de ...

« même le contraire.

Langage performatif de l'enfant.

Petite croisière.

Corrélation analogique entre l'ongle et l'immensité du ciel : rapport cosmique : microcosme/macrocosme.

Le chant lyrique répond a la beauté du monde ou a sa découverte.

La maladie et la mort sont présentes : évocation très puissante de la finitude.

Au centre de ce recueil on a ce passage de navigation : représenter l'évolution de la vie humaine a travers la navigation : thème très populaire.

Tous les aspects de la vie sont pris dans des rituels.

II.

l'ambivalence d'un monde mêlé Ambivalence de ce monde mêlé : age enfant/age adulte.

Il ne faut pas que le lecteur oublie que l'enfance est un moment révolu.

Enfance : lieu ou on peut attraper le paludisme.

Souvenir des heures du jour et de la nuit.

Idée de la finitude.

Fusion des règnes, mélange des mondes.

Posture lyrique qui constate une sorte d'immédiateté de communication entre tous les éléments.

Finitude : vie foisonnante est imprégnée de la mort de la décomposition.

Évocation de la mort de sa petite sœur.

Sidération de la découverte de la mort (p34) : premier souvenir de la peur.

Intrication de l'éloge de la vie et du pressentiment de la mort.

Autre pressentiment de la mort dans ce texte : « croissent mes membres//et pèsent, nourris d'âge » subjonctif optatif, faire le vœu de grandir donc vœu de vivre vieux et de ne pas mourir enfant.

Intimité avec la grand mère et perception d'une lueur qui va vers elle : consumation proche par la proche, la mort est imminente.

Séisme évoque la mort.

Mort collective : p58, scène saisie entre deux séismes, première expérience de la mort collective.

Il n'y voit qu'un spectacle de plus et pas une tragédie.

Hommage a toute la communauté emportée par le séisme.

Enfant qui pleure de peur sur les genoux de la nourrice.

Cérémonies et rituels qui accompagnent la mort collective.

Poème 4 : monde de pensée trouble qui envahit l'enfant et mêle le sexe et la mort.

Monde de l'enfance en contact direct avec l'excès et la démesure du monde.

Inextricable entre l'horreur et la beauté.

Sorte d'envahissement de l'enfant par l'attraction malsaine d'un monde de désirs troubles (cf Bataille : fascination pour la mort et le sacrifice au cœur de l'expérience érotique L’Érotisme 1953).

sexualisation de la mort.

III.

La sortie de l’Éden reactualisation des grands mythes.

Temps suspendu mais équilibre précaire, on sait que ça va s'écrouler: sortie du monde protégé de l'île.

Poème 6 PFE : l'ancien ordre colonial est en train de donner des signes de disparition.

Métaphore des lances de flamme : éruption de la Souffriere, magma, flamme...

ou recours au lexique guerrier pour caractériser l'hostilité des révoltés qui vont bientôt prendre les armes.

Il y a le vaste monde a découvrir : envie de sortir de l'île il regarde vers le ciel.

Échelle d'une escapade désirée.

Il rêve en écoutant les paroles du sorcier ; il représente le monde comme un grand navire.

Donc appel a une navigation au delà des limites de l’île.

Refrain 3 : enfance temps révolu.

Monde d'ordre et d'équilibre était une construction de l'enfance.

C'est l'enfance qui nous le faisait voir comme un paradis, ce monde colonial était injuste mais l'enfant ne le voyait pas donc différence dans le regard de l'enfance.

Interrogation sur la jeunesse qui passe : poésie latine, poésie de Villon : thème des regrets comme Ronsard et du Bellay.

Éloge de l'enfance et regret de la fuite.

Enfance faisait paraître beau le monde alors qu'il ne l'était pas forcement.

Il y a quelque chose de fascinant qui existe en dehors de l'île.

L'enfant grandit donc viennent des désirs d'ailleurs et disparition de ce monde lyrique et ordonné ou chacun avait une place bien ordonnée.

Poème 3 éloges : l'enfant quitte le monde des robes.

Il fait une croisière le père a tenu sa promesse d'un avenir, d'un ailleurs.

Contraste père (figure stable immobile taciturne qui s'exprime de manière minimale clin d’œil personnage songeur pensif par la spiritualité du regard).

Sortie symbolique : poème 18 éloges.

Éloges 14 p61 62 : tous les éléments qui se synthétisent, on retrouve le songeur, l'enfant ; l'affection des murs qui protège de la chaleur : heure de midi (heure de l' acédie St augustin : l'heure ou le moine est en prière ou il peut se produire une sorte de coup de chaleur ou le moine peut se délecter de sa foi et s'abandonne a ses démons,. »

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