L'enfance dans ELoges de Saint John Perse
Publié le 16/04/2013
Extrait du document
«
même le contraire.
Langage performatif de l'enfant.
Petite croisière.
Corrélation analogique entre
l'ongle et l'immensité du ciel : rapport cosmique : microcosme/macrocosme.
Le chant lyrique
répond a la beauté du monde ou a sa découverte.
La maladie et la mort sont présentes : évocation
très puissante de la finitude.
Au centre de ce recueil on a ce passage de navigation : représenter
l'évolution de la vie humaine a travers la navigation : thème très populaire.
Tous les aspects de la vie
sont pris dans des rituels.
II.
l'ambivalence d'un monde mêlé
Ambivalence de ce monde mêlé : age enfant/age adulte.
Il ne faut pas que le lecteur oublie que
l'enfance est un moment révolu.
Enfance : lieu ou on peut attraper le paludisme.
Souvenir des
heures du jour et de la nuit.
Idée de la finitude.
Fusion des règnes, mélange des mondes.
Posture
lyrique qui constate une sorte d'immédiateté de communication entre tous les éléments.
Finitude :
vie foisonnante est imprégnée de la mort de la décomposition.
Évocation de la mort de sa petite
sœur.
Sidération de la découverte de la mort (p34) : premier souvenir de la peur.
Intrication de
l'éloge de la vie et du pressentiment de la mort.
Autre pressentiment de la mort dans ce texte :
« croissent mes membres//et pèsent, nourris d'âge » subjonctif optatif, faire le vœu de grandir donc
vœu de vivre vieux et de ne pas mourir enfant.
Intimité avec la grand mère et perception d'une lueur
qui va vers elle : consumation proche par la proche, la mort est imminente.
Séisme évoque la mort.
Mort collective : p58, scène saisie entre deux séismes, première expérience de la mort collective.
Il
n'y voit qu'un spectacle de plus et pas une tragédie.
Hommage a toute la communauté emportée par
le séisme.
Enfant qui pleure de peur sur les genoux de la nourrice.
Cérémonies et rituels qui
accompagnent la mort collective.
Poème 4 : monde de pensée trouble qui envahit l'enfant et mêle le
sexe et la mort.
Monde de l'enfance en contact direct avec l'excès et la démesure du monde.
Inextricable entre
l'horreur et la beauté.
Sorte d'envahissement de l'enfant par l'attraction malsaine d'un monde de
désirs troubles (cf Bataille : fascination pour la mort et le sacrifice au cœur de l'expérience érotique
L’Érotisme 1953).
sexualisation de la mort.
III.
La sortie de l’Éden
reactualisation des grands mythes.
Temps suspendu mais équilibre précaire, on sait que ça va
s'écrouler: sortie du monde protégé de l'île.
Poème 6 PFE : l'ancien ordre colonial est en train de
donner des signes de disparition.
Métaphore des lances de flamme : éruption de la Souffriere,
magma, flamme...
ou recours au lexique guerrier pour caractériser l'hostilité des révoltés qui vont
bientôt prendre les armes.
Il y a le vaste monde a découvrir : envie de sortir de l'île il regarde vers le
ciel.
Échelle d'une escapade désirée.
Il rêve en écoutant les paroles du sorcier ; il représente le
monde comme un grand navire.
Donc appel a une navigation au delà des limites de l’île.
Refrain 3 :
enfance temps révolu.
Monde d'ordre et d'équilibre était une construction de l'enfance.
C'est
l'enfance qui nous le faisait voir comme un paradis, ce monde colonial était injuste mais l'enfant ne
le voyait pas donc différence dans le regard de l'enfance.
Interrogation sur la jeunesse qui passe :
poésie latine, poésie de Villon : thème des regrets comme Ronsard et du Bellay.
Éloge de l'enfance
et regret de la fuite.
Enfance faisait paraître beau le monde alors qu'il ne l'était pas forcement.
Il y a
quelque chose de fascinant qui existe en dehors de l'île.
L'enfant grandit donc viennent des désirs d'ailleurs et disparition de ce monde lyrique et ordonné ou
chacun avait une place bien ordonnée.
Poème 3 éloges : l'enfant quitte le monde des robes.
Il fait
une croisière le père a tenu sa promesse d'un avenir, d'un ailleurs.
Contraste père (figure stable
immobile taciturne qui s'exprime de manière minimale clin d’œil personnage songeur pensif par la
spiritualité du regard).
Sortie symbolique : poème 18 éloges.
Éloges 14 p61 62 : tous les éléments
qui se synthétisent, on retrouve le songeur, l'enfant ; l'affection des murs qui protège de la chaleur :
heure de midi (heure de l' acédie St augustin : l'heure ou le moine est en prière ou il peut se produire
une sorte de coup de chaleur ou le moine peut se délecter de sa foi et s'abandonne a ses démons,.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- ÉLOGES, « Pour fêter une enfance », Saint-John Perse, 1911 (commentaire littéraire)
- « Pour fêter une enfance » de Saint John Perse
- ANABASE, poème de Saint-John Perse
- ÉLOGES Saint-John Perse (résumé & analyse)
- VENTS. Poème de Saint-John Perse (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)