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L'Éducation Sentimentale de FLAUBERT

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

flaubert
Le personnage principal, Frédéric Moreau, est présenté comme «l'homme de toutes les faiblesses». Les idéaux et les espoirs du personnage se confrontent à la réalité. Une discordance entre le moi et le monde se présente alors. Pour la majorité des personnages, il y a une impossibilité de parvenir au but fixé. Dans ce texte, nous est donc présentée la désillusion d'un personnage, dans une société qui l'est tout autant. Cette poétique de la désillusion est assez présente dans le livre et mise en relief par une caractéristique du grotesque, le grotesque triste. L'auteur use d'un comique paradoxal pour mettre en valeur cette notion. Cette étude s'intéresse dans un premier temps à "L'Education sentimentale" comme exemple de grotesque triste, et dans un deuxième temps, au thème de la désillusion inévitable. Extrait du document: "L'Education sentimentale" est un roman d'apprentissage, écrit en 1869 (pour la deuxième version) par Gustave Flaubert. Le personnage principal, Frédéric Moreau, jeune homme de 18 ans au début de l'oeuvre, part pour Paris dans le but d'avoir une vie noble et propice aux amours et à la gloire. Il nourrit des rêves d'artiste, et tombe très amoureux de Mme Arnoux, femme d'un homme influent dans Paris. Cependant celui-ci échoue dans son entreprise amoureuse et sociale. Nous sommes en présence d'un échec du roman d'apprentissage, en partie dû au caractère velléitaire du personnage. Il est présenté comme «l'homme de toutes les faiblesses». L'éducation sentimentale fait partie de ses livres qui contiennent tout. A ce titre c'est un des meilleurs romans de la littérature française. Tout y est. Servi par l'élégance et la musicalité du style, Flaubert écrit un roman qui semble être la vie même se déroulant sous nos yeux. L'éducation sentimentale touche à tous les thèmes, les entrelace et délivre une magistrale leçon de littérature. Tout y passe: la politique, l'amour, les illusions, la bêtise, la mémoire, rien n'est étranger à ce livre. Mais n'espérez pas trouver en Flaubert un professeur qui offrirait des solutions du haut de son expérience: en deux chapitres magistraux (les deux derniers), il renvoie finalement le lecteur à l'ambiguïté de la vie et à l'impossibilité de lui donner un sens définitif. UNE VIE, Ce roman est tout d'abord un roman d'apprentissage, apprentissage de la vie (Frederic Moreau a 18 ans en 1840-début du premier chapitre, 45 ans en 1867-avant dernier chapitre), apprentissage de l'amour absolu (cette passion flambante, flamboyante, consumante, jamais refroidie malgré des tombereaux de cendre jetés sur ces braises ardentes, passion sans fond déclenchée par l'apparition de Marie Arnoux sur l'entrepont du bateau au premier chapitre et toujours incendiaire 27 ans plus tard), de l'amour physique (la liaison avec la Maréchale), apprentissage de l'inanité du Monde à travers les roueries déployées dans le cercle des Dambreuse, les stupidités débitées par les différents représentants de toutes les classes sociales lors des réunions policées dans les salons conservateurs ou lors des réunions révolutionnaires et ouvrières, apprentissage de la violence politique et des soubresauts révolutionnaires (que Fréderic traverse, pour l'essentiel, comme un somnanbule). "L'Education Sentimentale" traite aussi de l'amitié, celle qui unit Frederic à Deslauriers(avec des lâchetés, des compromissions, des veuleries auxquelles elle résiste), au cercle d'intimes-rapins (Pellerin)/bohêmes (Hussonnet)/viveurs (Arnoux)-dont on s'entiche, on se déprend, on s'éloigne pour y revenir. Elle traite enfin du temps qui vous file des mains, du désenchantement qui obscurcit votre entrée dans la vieillesse et de l'échec de la recherche de l'Absolu.
flaubert

« “héros de la médiocrité”: personnages communs où le lecteur s'identifieincapacité du héros de réagir (Sartre, Camus)Frédéric après 2 défaites (Mme Arnoux-examens) sort pour se débarasser de lui meme II.

Plan1.

Le système temporel2.

La ville3.

Rapport de Frédéric au monde III.

Etude 1.

Le système temporel“Il remontait” … imparfait domine ; plusieurs valeurs• DescriptionDescription de la ville ex.

l.

23: immobilité temporelle: journaux• DuréeFrédéric subit (“l'étourdissait…”) : passivitéF.

déourvu de tout sens: quete sans but• RépétitionCircularité d'une existence devenue vaine, vouée à la répétition mécanique des actes“au hazard”: absence de volontéè imparfait met en valeur la passivité d'un personnage qui laisse aller son existence dans un flux de durée qui aboutità une dépossession de lui-meme“foule immense”… à ville 2.

La ville• ErranceMouvement de la ville de Paris suggère point de vue de Frédéric (regards, déplacements…)• Solitudel.

20 à 22 quartier latin (des étudiants) suggère solitude meme si le reste: bcp de personnesè vide social de F; repliment sur lui-meme3.

Rapport de Frédéric au monde• ParalysiePromenade: impossibilité de s'atteler à un projetà paralysie mentale• Fatiguefoule l'”étourdit” or évocation distractive“baillait” l.

22, s'”arretait” l.

25, “n'allait” l.

27 à épuisement: n'a plus l'energie de se battre contre les obstacles del'existence• Dégoutdernier paragraphe: haine du monde mais sentiment de supériorité : héros qui n'a rien de spécial, qui est refusé msqui se distingue de la foulefaçon de dandy mais contre courant de la foule, détudes de la vieè F.

singulier solitaire mais héros raté IV.

ConclusionTout concourt à démontrer ennui, distance, vide de l'existence, de pair avec l'impossibilité de réagirHéros négatif qui incarne la notion d'ennui : ds la suite : aucune réussite. Flaubert, écrivain du 19ème siècle, romantique et réaliste.

Il écrit en 1869, L'éducation sentimentale.

Le passagétudié est le début du roman, où Frédéric Moraux rentre chez lui après avoir eu le Bac.

L'axe étudié principal estcelui qui montre le côté satirique et pictural de la jeune femme qu'il aperçoit.

Ce sera renforcé par la progression dela description, avec une alternance focalisation / portrait et par un lien entre le réalisme et le romantisme.

Le ton del'extrait est plutôt romantique. 1er axe :- Coté statique : "assise", gardait la même attitude".

Verbes purement descriptifs, à l'imparfait : "semblait"- Coté pictural : Champ lexical de la couleur : "roses, bleu".

Impression d'éléments posés devant un décor. 2ème axe :- Concentré sur les manoeuvres employées par le focalisateur : il adopte une stratégie : "dissimuler sa manoeuvre","affectait d'observer".- Présentation de la jeune femme par rapport à une personne qui ne la connait pas : focalisation zéro.- Alternance concentrée sur le sujet : la personne est presque tout le temps sujet : omniprésente. 3ème axe :- Les liens réalisme / romantismeBasculement dans le virtuel : "quel était son nom ?"Grand élan lyrique : "le désir ...

pas de limites".. »

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