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l'ecume des jours boris vian

Publié le 29/12/2015

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Lecture analytique 3: « L’écume des jours »  Pourquoi le narrateur a-t-il inventé une telle machine ? La description de la machine Ancrée dans le réel Précision, réalité de la machine L'univers du narrateur Univers poétique Allégorie de l'amitié Métaphore de l'Art   Il s'agit ici d'un extrait de "L'écume des jours" écrit par Boris Vian en 1947. Dans ce passage Colin reçoit son ami Chick et lui propose un cocktail tiré de sa machine dont il explique le fonctionnement. Mais à travers la description de cette machine on peut déterminer la personnalité du narrateur. On va d'abord répondre avec la description de la machine, puis avec l'Univers du narrateur.   La description de la machine est ancrée dans le réel....
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« dominant de la musique on a des morceaux de jazz connu de l'époque, "Black and Tan Fantasy" et "Loveless love" (lignes 5 et 31).

On a aussi le vocabulaire spécialisé de la musique avec des mots comme "quadruple croche" et "noire" (l.12), "ronde" (l.13), "sol grave" (l.30), et on a aussi à la ligne 10 le mot "trille" .

Dans le champ lexical de la nourriture on trouve "apéritif" (l.1), "alcool" (l.16), "aromates" (l.9), "œufs battus" (l.26), et "crème fraiche" (l.30).

Ces deux champs lexicaux associés, même sils ne nous permettent pas vraiment de comprendre le fonctionnent de la machine, créent un univers merveilleux et donnent envie d'essayer cette invention.

C'est ce qui permet à Chick de dire "ça va être terrible" (l.32).

Et à travers cette description le narrateur-personnage va nous permettre de connaitre son univers. Le but du narrateur c'est de nous faire entrer dans un univers poétique à son image.

Dans son univers il y a une correspondance entre les goûts et les sons, par exemple "la pédale forte et l'œuf battu" (l.9), "la pédale faible et la glace" (l.10), "l'eau de Seltz" avec le "trille" (l.10).

Mais pour arriver à cette "harmonie" (l.19) tout est question de dosage, et un morceau trop "hot" (l.27) donne "des morceaux d'omelette" (l.28).

L'idéal en poésie, depuis Baudelaire, est un monde où tous les sens sont sollicités en même temps.

Colin semble vouloir vivre dans un monde idéal, merveilleux.

Cette invention est peut-être aussi une allégorie de l'amitié puisqu'on voit que les deux amis avec une "mixture appétissante" (l39-40) passent un moment agréable.

Autour du "piano" (l.37), avec en arrière fond le jazz, "Black and Tan Fantasy" et "Loveless love" (l.6-31) c'est ce qui suffit au narrateur et sans doute aussi à B.

Vian pour être heureux.

L'amitié est à notre portée semble-t-il vouloir dire.

Il y a peut-être aussi à travers ce passage une métaphore de l'art , qui est "une mixture" (l.39), un mélange de peinture, de littérature, de musiqu; le principal étant "de faire attention" (l.30) au dosage pour ne pas faire de "l'omelette" (l.28).

En conclusion générale , Colin nous propose dans ce passage sa dernière création, une machine qui joue de la musique et fait des cocktails.

On peut évidemment constater son talent d'inventeur. »

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