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Lecture lineaire francais la princesse de cleves

Publié le 04/11/2024

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« lecture linéaire 8, la princesse de clèves "La Princesse de Clèves" de Madame de Lafayette, publié en 1678, est un roman classique français se déroulant à la cour du roi Henri II.

L'histoire explore les dilemmes moraux de la Princesse de Clèves, déchirée entre l'amour interdit et ses devoirs conjugaux.

L'extrait se situe au début du roman et il en lance l'intrigue. L'incipit et les pages précédentes ont présenté le monde de la Cour et, de manière suggestive mais ferme, ses faux-semblants.

Ce passage introduit le personnage principal du roman, qui restait absent jusque-là, au point que l'on qualifie parfois cet extrait de « second incipit » ou d'« incipit retardé ».

Il s'agit d'un portrait de l'héroïne, Mademoiselle de Chartres, qui deviendra bientôt la princesse de Clèves.

Ce portrait couvre plusieurs facettes du personnage : physique, généalogie, éducation, morale, fortune.

Dans ce contexte là nous pouvons nous demander en quoi ce portrait physique et moral est-il surprenant.

Dans un premier temps nous traiterons de son arrivée à la cour de la ligne 1 à 2 puis nous analyserons le retour en arrière sur sa famille et son éducation de la ligne 3 à 16 et enfin nous aborderons la reprise du récit de son arrivée à la cour de la ligne 17 à 22. Tout d’abord, L'arrivée de Mlle de Chartres à la Cour introduit une rupture pour le lecteur, qui fait enfin connaissance avec le personnage principal; mais c'est aussi une rupture pour les personnages de l'intrigue.

Cette rupture est soulignée par l'adverbe temporel «alors » (l.

1).

Cette rupture est causée par l'extrême beauté de l'héroïne.

Cette beauté exceptionnelle est considérablement mise en valeur par la répétition du même lexique (« beauté » l.

1, >, l'« infidélité » (1.

11) et les « malheurs domestiques ».

Ces antithèses sont donc déséquilibrées : on trouve plus d'éléments négatifs que d'éléments positifs, induisant, de la part de Mme de Chartres et très certainement de l'autrice, une conception pessimiste de l'amour.

Le mauvais côté de l'amour est d'ailleurs synthétisé en un terme, celui de «galanterie » (1.

8) qui ici a une connotation négative.

Mme de Chartres met cependant en garde sa fille, comme on le voit à travers la proposition subordonnée «...combien il est difficile de conserver cette vertu» (l.

14), l'expression superlative « extrême défiance » (1.

14) et l'expression « grand soin » (1.15), qui toutes insistent sur cette difficulté.

À ce rythme ternaire s'oppose la binarité de l'idéal, soulignant la réciprocité à atteindre : « aimer son mari » et « en être aimée ».

Or on sait.... »

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