lecture linéaire Cendrars: Prose du transsibérien: Comment Blaise Cendrars propose-t-il un voyage mêlant réalité et féérie ?

« Texte 10 cendrars En 1913 la Prose du transsibérien parait.

C’est le premier poème en simultané, cad des illustration sont publiées avec le texte.

C’est une expérience artistique. C’est l’histoire d’un voyageur de 16 ans dans le transsibérien en compagnie de Jehanne, une prostituée.

Il y a un décalage provocateur entre le titre et l’histoire. C’est un récit autobiographique.

Il était en Russie en 1905 pour être joaillier.

On ne sait pas s’il était dans le transsibérien.

Il s’agit d’un voyage initiatique, il va découvrir sa vocation de poète lors de son voyage en Russie.

La dédicace aux musiciens est présente au début du poème car il se déroule au rythme d’une ballade.

Le rythme des vers est sensé reproduire le bruit du train (les rails).

C’est un poème de liberté car il se libère des formes fixes et renvoi à une invention moderne.

C’est un œuvre nostalgique de la jeunesse.

La vie Cendrars est marquée par de nombreux voyages, il est né en Suisse et à vécu, en Italie, en France, en Allemagne, en Belgique, à Londres, à NY et en Russie.

La prose du transsibérien c’est un poème de plus de 400vers et l’ouverture du poème se présente comme une évocation du souvenir du voyage. Comment Blaise Cendrars propose-t-il un voyage mêlant réalité et féérie ? (l1-13) Evocation de l’adolescence et de Moscou (l14-25) Description poétique de Moscou MOUVEMENT 1 : Dédié aux musiciens introduit une musicalité liée au voyage (l1) CCT « en ce temps-là » situe dès la première ligne le poème dans un cadre évocateur du passé confirmé par la conjugaison à l’imparfait tout au long du poème « étais » l1, « avais » « souvenais » l2, cette époque parait révolue.

Il ne souvient plus de ses souvenir d’enfance mais se souvient bien de son adolescence comme le confirme la locution adverbiale « déjà plus » … Pronom personnel à la première personne du singulier « je » qui se poursuit tout au long du poème comme l’adjectif possessif « mon » associé au substantif « adolescence » mettent en avant l’idée d’autobiographie, et de récit de son adolescence. (l2) L’indication « à peine 16 ans » l2 précise son âge ramène à l’adolescence ainsi que la négation « déjà plus de mon enfance », il n’est plus un enfant. (l3) Poursuite de l’indicatif passé et du pronom personnel à la première personne du singulier l3 « j’étais » Répétition de « seize » l2 l3 avec « seize mille » cela montre une insistance ce nombre qui met en valeur son âge et sa localisation, adolescent à Moscou mais aussi une distance avec son enfance oubliée. Homonyme « lieues » et « lieu » l3 ramenant à la localisation et donc au voyage « naissance » ramène à l’âge et par conséquent à l’adolescence. »