Lecture linéaire Baudelaire: le soleil
Publié le 25/02/2022
Extrait du document
«
Baudelaire 3
Le Soleil
Introduction
Charles Baudelaire est un poète français du XIX ème siècle, qui occupe une place
considérable parmi les poètes français de son époque pour le recueil qu’il a façonné sa vie durant «
Les Fleurs du Mal ».
Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le
mal et la beauté, le bonheur fugitif et l’idéal inaccessible, la violence et la volupté, mais aussi entre
le poète et son lecteur et même entre les artistes à travers les âges.
En 1857, date de la première
parution des « Fleurs du Mal », est publiée suite à cela un article de presse dans le Figaro du
critique littéraire Bourdin, qui assassine l’oeuvre et accuse Baudelaire de folie.
Quelque mois plus
tard, les « Fleurs du Mal » sont condamnés pour offense à la morale religieuse, à la morale publique
et outrage aux bonnes mœurs.
Baudelaire est donc obligé de publiée son œuvre une seconde fois en
1861 en supprimant quelques un des ses poèmes.
La problématique de cette œuvre est « l’alchimie
poétique : la boue et l’or ».
Elle s’inscrit dans l’objet d’étude de la « poésie du XIX ème siècle au
XXI ème siècle ».
Le texte que nous allons étudier est le quatre-vingt-septième poème du recueil de 1861 qui porte le
nom « Le Soleil ».
Ce poème est composé de trois strophes, les deux premières étant des huitains
(composé de huit vers) et la dernière étant un quatrain.
Suivant « Paysage » et précédent « à une
mendiante rousse », il fait partie de la section « Tableaux parisiens », dont on comprend
parfaitement l’emplacement, le poème décrivant les rues de Paris.
Le but de cette analyse est de déterminer par quels moyen le poète parvient à nous parler de la
création poétique à travers l’éloge du Soleil.
[Lecture de l’extrait]
Nous pouvons séparer ce texte en trois mouvements, constitués des trois strophes.
La première
représentant le lever du Soleil sur un faubourg parisien mais aussi le poète en pleine création qui se
promène dans les rues de ce faubourg.
La strophe suivante symbolisant les effets et les pouvoirs du
Soleil.
Et la troisième et dernière strophe exprimant la comparaison entre le poète et le Soleil, le
poète se comparant au Soleil.
[Début de la lecture linéaire]
Première Strophe :
- « vieux faubourg », adjectif qui accentue l’abandon du faubourg, comme si celui-ci était pris par le
temps.
- Vers 2 : rejet de la persienne.
Il montre, il illustre le côté bancal des persiennes.
Elles « pendent
»…
Ces 2 vers sont négatifs, on est dans la boue avec le vice et la débauche sexuelle qui a lieu dans les
masures.
Le vieux faubourg est un lieu de délabrement et de vice, donc de boue
- Vers 3 : « cruel »(= qui aime le sang), le Soleil met en valeur la misère du faubourg au lieu de la
cacher, il est cruel car il est la lumière de la vérité, de la lucidité.
Il est cruel car il s’acharne, on le
voit avec le mot « frappe » et le préfixe itératif « re » de « redoublé ».
Le mot « traits » correspond.
»
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