Lecture cursive : Les Fausses confidences de Marivaux

« Mélodie RAULET 1G3 Lecture cursive : Les Fausses confidences de Marivaux 1) a.

Présenter l’auteur : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, né à Paris le 4 février 1688 et mort le 12 février 1763 à Paris également, est un écrivain français issu de la petite noblesse normande.

Il fut à la fois romancier, moraliste et auteur comique, de plus il a été élu à l’Académie française en 1742.

Marivaux est un homme d’esprit qui fréquente les salons littéraires et est avec Molière, Corneille, Musset et Racine, un des auteurs les plus joués de la Comédie-Française.

Il est surtout connu pour son théâtre et attaché aux Comédiens italiens.

En 1712, Marivaux publie son premier texte Le Père prudent et équitable.

Par la suite, Il publie une quarantaine de pièces comme des comédies de sentiment, d'intrigue, de mœurs, sociales et philosophiques.

Il est très important dans la société au XVIIIe siècle.

Il décrit toutes les complications et troubles de l'amour.

Son style est à la fois sophistiqué et libre mais il est parfois considéré comme superficiel et frivole.

Son nom a donné naissance au terme de marivaudage qui est un jeu subtil où les confidences se font sur un ton léger, et se mêlent aux intrigues pour analyser et exprimer des sentiments amoureux.

Chacune de ses comédies a pour objet la séduction amoureuse.

Sa famille appartient à la moyenne bourgeoisie.

Alors que ses pièces connaissent du succès, Marivaux est critiqué.

En 1736, il est refusé à l'académie française.

Il continue cependant à écrire sur ce qui l'intéresse : la révélation du sentiment amoureux par le langage et sa capacité à dévoiler ce que l’être humain cherche à cacher.

Il s’oppose à l’imitation scolaire, défend l’audace, la liberté.

C’est un esprit libre et audacieux, partisan des Modernes, applaudi au Theatre-Italien concurrent de la Comédie-française ; écouté dans les salons les plus en vogue du Paris intellectuel et mondain ; élu à l’Académie contre Voltaire ; consulté par rousseau pour sa comédie Narcisse.

On peut donc dire que Marivaux a été un auteur jalousé.

Il meurt à Paris le 12 février 1736.

Il fut un homme discret dont les écrits font ressortir l’humanisme profond.

Il est aussi connu pour La Double inconstance (1723), L’île des esclaves (1725) mais encore Les Acteurs de Bonne foi (1748).

Parmi elles, Les Fausses confidences de 1737 dont nous allons étudier. b.

Présenter son œuvre : Les Fausses confidences de Marivaux est une pièce en 3 actes considérée comme appartenant au genre de la comédie.

Elle est sortie en 1738 mais elle obtient peu de succès sur la scène de l'Hôtel de Bourgogne.

Les registres notent un “très médiocre succès”. Aujourd'hui, c’est la pièce la plus jouée de Marivaux avec Le Jeu de l’amour et du hasard et L'Épreuve.

Il faudra donc attendre une représentation en 1793 pour qu'elle soit enfin reconnue à sa juste valeur.

Marivaux met en scène l'amour qui naît de fausses confidences organisées grâce à une stratégie de manigances et de mensonges.

En effet, cette pièce met en scène le séduisant et infortuné Dorante qui aime passionnément Araminte, jeune et riche veuve.

Mais tout les sépare : argent, ambition nobiliaire de la mère d’Araminte ou encore des obstacles psychologiques.

Dubois, habile valet d’Araminte et ancien serviteur de Dorante, maître en intrigues et stratagèmes, veille à faire naître de l’amour dans le cœur de la veuve.

L’amoureux était sceptique et anxieux qu’Araminte pourrait ne pas s’intéresser à. »