Lecture analytique : Voltaire Candide : l’auto-da-fé

« Cette apparente légèreté du ton permet un sévère réquisitoire contre les superstitions et le fanatisme religieux.

II) Critique de l’auto -da -fé et de l’inquisition .

a) absurdité des motifs d’accusation .

- Les actes de victimes sont anodins - le comique provient du décalage entre faute commise et condamnation.

- tout est prétexte à un crime : manquement à la discipline de l’église, suspicion de Judaïsme, jusqu'à l’arbitraire total : parler et écouter - L11&12 : critique le fanatisme aveugle et gratuit des inquisiteurs - il n’y a même pas de jugement L14 « huit jours après » b) l’inefficacité de l’auto -da -fé -L6 : « moyen i nfaillible » or un autre tremblement de terre survient juste après l’auto -da -fé « la terre trembla de nouveau dans un fracas épouvantable » - la subtilité de voltaire consiste à placer l’ l’auto -da -fé entre les deux secousses, on voit ainsi que cet exorcis me pour détourner la colère divine est nulle et inutile.

c) la dénonciation de l’inquisition.

- implicite car : Ironie On dénonce le caractère odieux : fessée : acte ridicule autant que cruel - « personnes brûlées à petit feu » L5 : terme non approprié référence culinaire effet comique.

- L2 « les sages du pays (religieux) n’avaient pas trouvé moyen plus efficace » « moyen infaillible » connotation ironique - l’inquisition : pouvoir inquiétant car anonyme : « on » troisième personne indéfinie : « on avai t » L8, « on vint lier » L10, « on orna », L15 Tournures passives : « furent ornés » « furent revétus » « furent fessés » l’inquisition déshumanise ses victimes.

Conclusion : Voltiare dans cet extrait a monté la satyre de l’inquisition, 2 nd figure du mal dans ce livre.

Cela fera réfléchir candide, surtout alors que Pangloss est mort, il va donc devoir se forger ses opinions seul.. »