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Lecture analytique L'étranger scène du meurtre

Publié le 02/12/2014

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Lecture analytique n°2 : La morgue. Au début du roman, le narrateur Meursault a appris par un télégrame la mort de sa mère, après avoir demandé un congès à son patron, il s'est rendu à l'asile de Marengo pour assister à l'enterrement précédé de la veillée. A son arrivée, il est mis en présence du directeur qui le conduit jusqu'à la morgue où se trouve le corps de sa mère. Tout dabord Meursault pénètre seul dans la pièce puis le concierge le rejoint. Ce qui frappe surtout dans ce passage c'est la vision particulière de Meursault dont le regard s'attache à des élèments qui paraissent secondaires. Du coup, ses rapports avec autrui paraissent d'autant plus teinté d'étrangeté. En effet ce dernier a quelques difficultés jouer son rôle face à ce curieux visiteur. I. a) L'importance de la lumière Dans cette phrase qui précède notre extrait, nous savons que pour Meursault, la mort => Rien de religieux, donc il est surtout sensible au concrêt. La lumière est les contrastes de couleur sont présents ici. La salle éclairée par "une verrière" souligne l'omni-présence du blanc : Les murs "blanchi[s]" à la chaux", les vêtements de l'infirmière ("en sarraut blanc" et même les "moustaches blanches" du concierge. Il y a beaucoup de blanc pour donner beaucoup d'importance à ce texte, plus loin ...
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« murs, le plafond, puis le mobilier probablement rangé le long des murs "Chaises,   chevalets" avant de fixer son regard au centre de la pi èce avec une bi ère (objet   principal). Il a tout, rien n' échappe au narrateur comme le montre l'insistance sur   les vis, mais c'est un regard, un petit peu curieux qui surprend le narrateur qui   s'attendrait  à ce qu'ils d écrivent d'abord un cercueil. c) Le cercueil de la m ère Le cercueil contient le corps de sa m ère, or non­seulement il ne semble pas le   percevoir car il le d écrit en dernier, mais surtout il n'y accorde aucune attention   particuli ère, comme le d éfinit l'article "une", de plus  à aucun moment il n' évoque le   corps de sa m ère, comme s'il dispara ît du fait qu'elle ne soit pas l à, il voit les   chaises, les objets sans n distinguer la fonction, ainsi les vis, de m ême pour   l'infirmi ère, puisqu'il note qu'elle a un "foulard" ou un "sarrau" mais il oublie le plus   frappant : Le bandeau et l'absence de nez. D'ailleurs il ne comprend pas ce que lui dire le concierge, et ses efforts pour   comprendre sont inutiles. Une r épétition du mot bandeau (3fois), mais l à encore il   ne va pas jusqu'au bout, il ne va pas jusqu' à dire qu'elle n'a pas de nez, c'est   comme si la blancheur l'avait emp êch é de voir. Etranget é => Dialogue avec le   concierge. II. Rapport avec le concierge  a) le refus Le 1er signe d' étranget é est le refus de Meursault, le visage de sa m ère, le   directeur avait pr ésent é ce geste comme une  évidence "Je suppose que vous   voulez voir votre m ère". C'est pour cette raison que Meursault ne comprend pas,   c'est pour cette raison que les vis qui maintiennent le couvercle ne sont pas   "enfonc ées" et le concierge s'appr ête  à le faire quand Meursault l'arr ête "d'un   geste". »

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