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Lecture analytique le souvenir d'enfance de Georges Perec

Publié le 24/01/2013

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« W « ou le Souvenir d’enfance de Georges Perec Introduction: Georges Perce est né en 1936. Il vient d’une famille juive, son père meurt au front et sa mère est déportée. Il fait parti du groupe d’auteurs potentiels Oulipo (ouvroir de littérature potentiel), c’est une forme de littérature contraignante. Il a connu le succès avec « les Choses « qui sera récompensé. I.    La chronologie d’un projet paradoxal Le texte est ponctué d’indices temporels chronologique (jusqu’à ma 12ème année, longtemps, à 13 ans, aujourd’hui). Il y aune volonté de retracer avec précision le cheminement, la naissance du projet. Il y a deux parties dans ce cheminement qui corresponde aux deux parties de ce texte : lignes 1 à 15 et à partir de la ligne 16, c’est la réminiscence du passé. a)    Un non projet : l’oubli Perec n’a pas pu se pencher sur son passé parce qu’il a des problèmes de mémoires psychologiques sûrement du à la perte de ses parents. Il le dit dès le départ comme une provocation, « je n’ai pas de souvenir d’enfance «.     Il dit « mon histoire tient en quelques lignes « et il écrit trois lignes dans un paragraphe...
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« la preuve.

Ces lignes sont notées de manière objective, sans sentiments.

Les propositions sont juxtaposées et il n'y a pas de liaisons entre elles.

Les événements sont racontés le plus brièvement possible (ex : ma mère à six).

Il y a une mise à distance de son passé.     Non seulement, il avait peu de souvenir mais il ne voulait pas en parler (ex : (l5) cette absence m'a souvent rassuré).

Il avait l'impression d'être protégé par son absence d'histoire.

Le verbe « protégeait » est à l'imparfait, comme beaucoup de verbes dans le paragraphe 3, il avait l'habitude de poser cette affirmation.

Les guillemets ligne 10 montre qu'il cité ce qu'il disait dans ces moments-là.     Il remplaçait son histoire individuelle par « la Grande », « l'Histoire », celle de « la guerre » ou est mort son père et « des camps » ou est morte sa mère.

Il détourne l'expression « l'Histoire avec un grand H » par « l'Histoire avec sa grande hache ».

C'est un jeu de mots, qui nous donne une allégorie de la mort, l'image de la faucheuse, qui la privé de ses parents. b)    Son inconscient le rappelle à l'ordre Il a vécu ainsi pendant longtemps (l5), puis un soir en 1697, il a une réminiscence (tout à coup, brusquement).

Il se souvint (passé simple) du titre d'une histoire qu'il avait inventé, dessiné et raconté à 13 ans.

Mais elle fut aussitôt oubliée (l15).

« Plus tard j'oubliai » phrase brève, pas d'importance.     Comme ses souvenirs, là aussi, cela tient en moins de deux lignes et il nous le prouve.

Il est encore dans l'impossibilité d'écrire une autobiographie.

Cependant à partir de cette réminiscence, « les pièges de l'écriture se mirent en place » (l22).

C'est une force intérieure qui s'oppose à lui, une force créatrice et littéraire puisque le souvenir qui lui est revenu est le souvenir de « w », une création littéraire et non pas un événement.     Les deux derniers paragraphes retracent les étapes de l'écriture de cette oeuvre.

Il réinvente et publie W à partir de quelques dessins en 1969-1970.

Puis pendant quatre ans, il écrit l'oeuvre en mêlant fiction et autobiographie.  (cf.

ou dans le titre) II.    Les clés de l'autobiographie. »

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